Laporte "attend les conclusions de l'inspection dans la plus grande sérénité"

"Cela cogne dur, les coups bas tombent, sans retenue, sans discernement. Mais j'affronte ce combat déterminé" a déclaré Laporte, très applaudi à la fin de sa prise de parole, lors de l'assemblée générale extraordinaire de la FFR à Avignon ce samedi. Assemblée durant laquelle la réforme territoriale visant à s'adapter au passage à treize grandes régions a été adoptée.

Un impact sur la candidature France 2023 ?

Pour rappel, le président de la Fédération a, selon L'Equipe et le JDD, demandé au président de la commission d'appel fédérale de diminuer fin juin les sanctions prises en première instance par la commission de discipline de la Ligue envers le club de Montpellier. Ce club est dirigé par Mohed Altrad, dont le groupe est devenu en mars le premier partenaire maillot du XV de France et avec qui Laporte a signé, après son élection à la tête de la FFR le 3 décembre, un contrat d'image pour un montant de 150.000 euros. Face à la polémique, il y a depuis renoncé.

Laporte, offensif, a également souhaité "rappeler à tous ceux qui s'improvisent procureur général sur la place publique, qu'une inspection (était) en cours", confiée par la ministre des Sports, Laura Flessel, à l'Inspection générale jeunesse et sports. "Il suffit simplement d'attendre ses conclusions pour connaître la vérité. Je les attends dans la plus grande sérénité", a-t-il souligné. L'ancien sélectionneur du XV de France (2000-2007) et secrétaire d'Etat aux Sports (2007-2009) a également dénoncé "un travail de destruction comme rarement le monde du sport en a connu" qui "prend le risque de priver" la France de l'organisation de la Coupe du monde 2023 de rugby.

Si ma tête ne revient pas à une certaine élite journalistique parisienne... cela ne me dérange pas.

La délégation française, dont Laporte, passe son grand oral lundi à Londres devant World Rugby, la Fédération internationale, qui annoncera le nom du pays organisateur le 15 novembre, entre la France, l'Irlande et l'Afrique du Sud.

"Si ma tête ne revient pas à une certaine élite journalistique parisienne... cela ne me dérange pas. Si certains nourrissent une amertume pour leur dernière défaite aux élections et pensent qu'on peut gagner le pouvoir de cette façon, ils se trompent", a-t-il aussi lancé, en référence aux fidèles de Pierre Camou, qu'il a battu le 3 décembre.