France 2023 : "Le speech du fils de Jonah Lomu amènera une dimension émotionnelle"

Par Rugbyrama
  • Bernard Laporte et son équipe pour France 2023
    Bernard Laporte et son équipe pour France 2023
Publié le Mis à jour
Partager :

Lors de son grand oral, qui se déroulera demain à Londres, la délégation française mettra en avant une litanie de chiffres censés convaincre le jury de World Rugby du bien-fondé d’une coupe du Monde en France. Mais pas que…

Demain, à Londres, cinq personnes défendront le projet France 2023 face aux caciques de World Rugby : le président de la fédération Bernard Laporte, la ministre de la Jeunesse et des Sports Laura Flessel, le porteur du projet Claude Atcher, l’ambassadeur glamour du rugby français Sébastien Chabal et… Dhyreille Lomu, 6 ans et demi, second fils du grand Jonah. Présente au Royaume Uni, sa mère Nadene nous confiait ce matin, un sourire aux lèvres : "Dhyreille est né à Marseille, à l’époque où Jonah y jouait. Il en est d’ailleurs très fier. En Nouvelle-Zélande, il raconte partout qu’il est Français et ne se déplace jamais sans un maillot des Bleus !" De ce que l’on sait, Dhyreille devrait livrer demain un petit discours à la fin de l’exposé de trente minutes qu’auront au préalable déclamé les quatre autres membres de la délégation française. L’un d’eux explique : "Le speech du petit Lomu amènera une dimension émotionnelle au long déroulé de chiffres que présentera, entre autres, notre directeur de campagne Claude Atcher".

La touche émotionnelle

Pas le moins du monde impressionné par la lourdeur de la tâche, Dhyreille nous avouait en Angleterre être assez "amusé" par ce grand barouf l’ayant conduit d’Auckland à Paris, puis de Paris à Londres. Fou de France, dingue de rugby et viscéralement attaché à l’image que véhiculait son père sur la planète, Dhyreille Lomu est aujourd’hui choyé dans la capitale anglaise comme un diamant de la couronne. Nadene, également accompagnée de son père au Royaume Uni, poursuit : "Il n’y a pas de sujet tabou à la maison. Je parle de Jonah à mes enfants (Brayley et Dhyreille) dès qu’ils me le demandent. Vous savez, mon mari avait nos trois prénoms tatoués sur ses bras. Alors, ils veulent faire la même chose. J’ai beau leur expliquer qu’on ne fait pas de tatouage à 6 ans et que la maîtresse d’école ne serait pas contente, ils ne veulent rien entendre…" Tatouage ou pas, dans quelques heures, Dhyreille mettra tout son coeur d’enfant pour livrer au jury de World Rugby les quelques mots qui lui seront dévolus sur scène. Dans la foulée, il rejoindra ensuite la cité des Gaules pour y retrouver son oncle, le trois-quarts centre du Lou Hemani Paea, qui n’est autre que le beau-frère de Nadene.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?