Dopage dans le rugby : "On est tous tentés, on a tous notre côté obscur"

  • Sujet sur le dopage dans Stade 2
    Sujet sur le dopage dans Stade 2
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RUGBY - Dans son émission Stade 2 (16h35), dimanche, France Televisions va diffuser un sujet sur le dopage dans le rugby en France. Que ce soit chez les pros ou les amateurs. Cela promet d'être explosif.

On sait que beaucoup de joueurs consomment. Cela donne envie d'être dans la charrette pour être plus performant. Voici le témoignage d'Anthony, ancien joueur professionnel, qui avoue dans un documentaire exclusif diffusé dans Stade 2 dimanche, avoir eu recours au dopage à plusieurs reprises dans sa carrière. Une fois notamment pour soigner plus rapidement une blessure. On se sent plus fort physiquement, mais aussi mentalement car ces produits ont des conséquences sur l'humeur et l'agressivité. En prenant ces produits, on passe un cap.

10 joueurs contrôlés lors d'un match de Fédérale 2, 3 cas positifs...

Il n'est pas le seul à s'exprimer sur le sujet. Thierry Vildary, journaliste et auteur de cette enquête qui aura duré pendant deux ans, évoque notamment le cas de Rémi, ancien jeune Espoir d’un grand club français qui a dû interrompre sa courte carrière après avoir pris des compléments alimentaires en quantité afin de prendre de la masse musculaire. Son dos n'a pas tenu le coup. Le troisième ligne international, Julien Bonnaire, parle de ses séances et de sa propre prise de poids régulée sur 10 ans tout en établissant un comparatif avec des sportifs dopés et leurs prises de poids hors-norme. Sans oublier le récit d’un contrôle antidopage effectué au terme d’un match de Fédérale 2 où sur 10 joueurs contrôlés, 3 étaient positifs.

Bref, un reportage qui montre comment certains sont prêts à franchir la ligne rouge du dopage. On est tous tentés, on a tous notre côté obscur. Je ne me suis jamais caché. Et puis, ça se voit. Je ne suis pas un gars isolé. On ne fait que rentrer dans le rang en prenant des produits, confesse Anthony. Cela devrait faire beaucoup parler même si nombreuses ont été les personnes à garder le silence. Je n’ai jamais rencontré une telle omerta, confie Thierry Vildary.

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