Dopage: Le journaliste Pierre Ballester condamné pour diffamation envers Philippe Sella

Par Rugbyrama
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Publié le Mis à jour
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RUGBY - Le journaliste Pierre Ballester et son éditeur ont été condamnés lundi par la Cour d'appel d'Agen pour diffamation envers Philippe Sella pour avoir suggéré dans le livre "Rugby à charges" que l'ex-rugbyman aurait pris des amphétamines pour certains matches internationaux.

Pierre Ballester a été condamné à verser 20.000 euros de dommages et intérêts à l'ancien trois-quarts centre international, et 3.000 euros au titre des frais de justice. Son éditeur, La Martinière, a été condamné à 1.500 euros de dommages et intérêts et 1.500 euros pour les frais de justice.

Dans son livre, Pierre Ballester laisse entendre que Philippe Sella, comme plusieurs autres joueurs du XV de France, avait eu recours durant sa carrière, "à titre exceptionnel", à des amphétamines, notamment lors de matches internationaux dans les années 1980. En première instance fin 2015, le tribunal correctionnel d'Agen avait retenu la nullité de la procédure, considérant que l'assignation de Philippe Sella était trop générale car elle citait l'intégralité de la page du livre plutôt que le seul passage le concernant.

Durant l'audience du premier procès, le directeur sportif du SU Agen, relégué en Pro D2 la saison prochaine, avait affirmé s'être "senti sali par ce qui a été écrit", assurant n'avoir "jamais eu besoin de quoi que ce soit pour atteindre le haut niveau". De son côté, Pierre Ballester et son avocat, Thibault de Montbrial, avaient quant à eux estimé "respecter à la lettre toutes les exigences de la loi sur la presse", se contentant de retranscrire dans ce livre "des propos tenus par le docteur (Jacques) Mombet", ancien médecin fédéral de rugby.

Un autre ex-international français, Jean-Pierre Rives, 59 sélections dans le XV de France entre 1977 et 1984, avait également obtenu en novembre 2015 la condamnation du journaliste à verser l'euro symbolique pour diffamation.

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