O'Driscoll : "Attendez-vous à une explosion d'amour quand vous poserez le pied en Irlande"

Par Rugbyrama
  • Brian O'Driscoll - septembre 2015
    Brian O'Driscoll - septembre 2015
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COUPE DU MONDE 2023 - L'ambassadeur de la candidature irlandaise décrit les forces du dossier celte. Et il précise qu'il ne croit pas en la plus-value de la cérémonie de clôture proposée par la délégation française au grand jury de World Rugby...

Que voulez-vous mettre en avant dans la candidature irlandaise ?

Brian O'Driscoll : Il existe une expression en gaélique qui dit: "soyez 100 000 fois bienvenus". Parce qu'une fois ne suffit pas, chez nous. Attendez-vous donc à une explosion d'amour quand vous poserez le pied en Irlande. Mes compatriotes sont des hôtes exceptionnels et ce Mondial en Irlande serait une fête de sept semaines ! C'est d'ailleurs ce qu'a mis en avant notre premier ministre lors de l'audition. Leo Varadkar a été incroyable. Il a porté cette candidature sur ses épaules. Son engagement montre à quel point l'Irlande, le peuple irlandais et son gouvernement veulent cet événement.

Quid de vos enceintes sportives ?

B.O'D. : 7 millions d'euros ont été investis dans les stades irlandais au fil des deux dernières années. Nous possédons aussi, en Irlande du Nord et dans la République, des enceintes merveilleuses et à la hauteur d'un événement tel qu'une Coupe du monde. Pour avoir joué maintes fois à Croke Park (le stade du football gaélique, basé à Dublin), je peux vous assurer que c'est la plus belle ambiance du rugby mondial.

Quand tu es éliminé d'une coupe du Monde, je crois que tu as juste envie de rentrer chez toi pour digérer l'échec

Apportez-vous néanmoins suffisamment de garanties financières à World Rugby ?

B.O'D. : Oui. Et vous savez, le rugby a toujours été au-delà de l'aspect purement financier : c'est même tout ce que nous aimons dans ce sport. Il n'y a donc pas que l'argent et les recettes qui feront la différence entre les trois dossiers. Les gens ont envie de venir en Irlande. Les gens ont envie de plonger dans l'extraordinaire camaraderie de nos troisièmes mi-temps.

Les Français ont assuré que si leur projet était choisi, la FFR prendrait en charge les équipes éliminées au premier tour de la compétition jusqu'à la fin du tournoi. Avez-vous quelque chose de similaire à proposer ?

B.O'D. : Non. J'ai été joueur et de mon point de vue, quand tu es éliminé d'une Coupe du monde, je crois que tu as juste envie de rentrer chez toi pour digérer l'échec. Rester trois semaines de plus pour regarder les autres ne m'aurait pas vraiment plu. Mais c'est personnel. Chacun a son opinion. Je respecte.

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