C'était un 6 juillet... Le Tri-Nations voyait le jour

C'était un 6 juillet. Il y a tout 20 ans. Une nouvelle compétition voyait le jour avec le Tri-Nations. Un mini tournoi entre les trois monstres de l'hémisphère Sud (l'Australie, l'Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande) s'installait alors dans le paysage d'un rugby totalement exsangue. Rupert Murdoch, ambitieux milliardaire et magnat de la presse australienne, décidait de faire bouger les choses alors que le monde de l'ovalie s'évertuait à rester dans une tradition amateure. Une vraie révolution.

La Nouvelle-Zélande remporte le premier match

Le Mondial 95 en Afrique du Sud avait été un beau succès financier. Murdoch a alors décidé de surfer sur la vague. Son voeu, ce fut surtout de faire craquer l'IRB et entre le rugby à XV dans l'ère professionnelle. Pour 600 millions de dollars, il achetait les droits de diffusion de la compétition. Le principe ? Simple : des matches aller-retour pour un tournoi de haut niveau. Le 6 juillet, à Wellignton, la Nouvelle-Zélande et l'Australie en donnaient le coup d'envoi. Le match ? Une démonstration des All Blacks ponctuée sur un sévère 43-6. Les Néo-Zélandais, battus en finale de la Coupe du monde par l'Afrique du Sud, remportèrent même la première édition avec une domination sans partage, remportant leurs quatre matches.

Depuis, le Tri-Nations a évolué. En 2012, une quatrième équipe est intégrée avec l'Argentine. Celle-ci cherchait à participer à une grande compétition annuelle et ses très bons résultats lors des Coupe du monde 2007 et 2011 ont plaidé en sa faveur. La compétition est alors renommée Rugby Championship. Il a toutefois fallu attendre octobre 2014 pour assister au premier succès des Pumas dans la compétition. Devenue une référence.