Chez les filles, l'Australie part favorite devant la Nouvelle-Zélande

C'est un jour que la planète Sevens attend depuis le 9 octobre 2009, date à laquelle le Comité international olympique a voté l'intégration du rugby à 7 aux JO. Samedi (16h, heure française), au stade Deodoro dans la banlieue ouest de la capitale carioca, la France et l'Espagne redonneront leurs lettres de noblesse olympique au ballon ovale, 92 ans après la dernière apparition du rugby à XV.

Parmi les 12 équipes en lice dans le tournoi féminin, l'Australie semble la mieux parée pour rafler l'or au terme des trois jours de compétition. Les joueuses de l'île-continent ont remporté trois des cinq tournois majeurs cette saison pour s'adjuger le titre mondial, alors que le niveau général s'est singulièrement élevé ces deux dernières années, tant techniquement que physiquement.

Toutes les équipes présentes aux Jeux vont sortir de leur manche des nouveaux tours. On s'attend à l'imprévu. On ne peut plus négliger aucune équipe, prévient la Wallaby Chloe Dalton. C'était une grande réussite de remporter le titre mondial. Mais on se concentre sur notre prochain boulot, bien plus grand : cette médaille d'or, assure de son côté l'ailière Ellia Green, une ancienne athlète.

Le Canada, la Grande-Bretagne et la France en outsiders crédibles

Les premières rivales des Australiennes seront les Néo-Zélandaises de Kayla McAlister, Portia Woodman ou Niall Williams, sacrées en 2012, 2013 et 2014 avant d'être chahutées. Canadiennes, Britanniques et Françaises font figure de prétendantes crédibles pour une médaille, avec un avantage net aux deux premières, qui ont remporté chacune un tournoi cette année.

Charge aux autres invitées (Etats-Unis, Espagne, Brésil..) de bouleverser la hiérarchie d'une discipline spectaculaire et marquée par des coups de théâtre d'un bout à l'autre du terrain.