La malédiction auvergnate

Par Rugbyrama
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Pour la neuvième fois de son histoire, Clermont a échoué en finale du championnat de France. Pourtant les Auvergnats avaient le potentiel pour ramener le Brennus place de Jaude.

2008 n'a pas souri, comme 2007. Les années passent et Clermont confirme son statut d'éternel finaliste. Pour la neuvième fois, l'ASMCA a manqué la dernière marche et a, une nouvelle fois, laissé échapper le titre de champion de France. L'Auvergne peut voir dans les échecs successifs une véritable malédiction.

Le 28 juin 2008, après une finale magnifique avec deux formations étincellantes et tournées vers l'offensive, le Stade toulousain s'imposait grâce à une meilleure gestion de la deuxième période et à une baisse de régime des Auvergnats au niveau de la conquête. Dans l'antre du stade de France, la déception était grande dans le camp des vaincus car les joueurs de Vern Cotter avaient l'impression d'être passés à côté de leur deuxième finale consécutive. En effet, malgré une première période de qualité, jamais les Clermontois n'ont réussi à mettre en place leur rugby. Un jeu parfaitement huilé et efficace qui avait permis aux Auvergnats de terminer la saison régulière à la première place du classement. Une régularité dans la performance qui laissait penser que c'était l'occasion ou jamais de chasser le mauvais sort. "Il faut être honnête et reconnaître que nous avons été fébriles", avouait alors l'entraîneur Vern Cotter avant d'aller plus loin : "Clermont n'a pas montré son vrai visage lors de cette finale."

Le demi de mêlée Pierre Mignoni, étouffé ce soir-là par la puissance de Byron Kelleher, se refusait à croire une malédiction : "Cette histoire n'appartient pas à ce groupe. Il n'a pas perdu neuf finales. Il en a perdu deux et en a gagné une, européenne." En revanche, son capitaine Aurélien Rougerie avouait que la situation devenait pénible : "ça commence à peser sur les épaules de tout le monde." Un poids qui s'est fait sentir sur le début de cette saison même si Clermont retrouve peu à peu son rugby pour espérer retrouver le Stade de France au printemps prochain.

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