Si Grenoble est armé pour reprendre l'ascenseur, Biarritz et Perpignan s'avancent aussi en favoris

Par Rugbyrama
  • Stephane Glas (Grenoble) - août 2017
    Stephane Glas (Grenoble) - août 2017
  • Hans Nkinsi (Grenoble)
    Hans Nkinsi (Grenoble)
  • Gonzalo Quesada (Biarritz) - 4 août 2017
    Gonzalo Quesada (Biarritz) - 4 août 2017
  • Martin Bustos-Moyano (Bayonne) - 29 avril 2017
    Martin Bustos-Moyano (Bayonne) - 29 avril 2017
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PRO D2 - Grenoble, relégué au printemps, apparaît comme le grand favori d'un Pro D2 qui redémarre vendredi et offrira un accès moins évident à l'élite, avec l'instauration d'un barrage entre le finaliste et le 13e du Top 14.

Depuis deux ans, les clubs relégués en Pro D2 étaient parvenus à retrouver aussitôt l'élite. Ce fut le cas d'Oyonnax et d'Agen la saison écoulée, mais aussi de Lyon et Bayonne en 2016. Mais l'accès au Top 14 se compliquera sérieusement en 2018 avec un changement de formule : seul le vainqueur de la phase finale sera assuré d'être promu. Terminer premier de la phase régulière ne servira qu'à éviter les barrages et avoir l'avantage du terrain en demi-finale, alors qu'il offrait jusqu'ici un billet pour l'étage supérieur.

Autre nouveauté : le finaliste devra passer par un match d'accession face à l'avant-dernier du Top 14. Consolation majeure, cette seconde chance lui sera accordée sur sa pelouse. Plus difficile, la course à la montée sera aussi élargie : les six premiers seront qualifiés pour la phase finale (comme en Top 14), alors que seuls les clubs classés de 2 à 5 disputaient les demi-finales précédemment.

Hans Nkinsi (Grenoble)
Hans Nkinsi (Grenoble)

Dans cette jungle, un favori émerge : Grenoble. Le 13e du dernier Top 14 veut tourner la page d'une saison noire, marquée par le départ anticipé de l'historique directeur sportif Fabrice Landreau, l'éviction de son successeur Bernard Jackman et la mise en examen pour viol présumé de trois joueurs qui ont quitté le club à l'intersaison. Le club de l'Isère, qui retrouve l'antichambre de l'élite cinq ans après l'avoir quittée, se présente comme très solide autour de ses deux nouveaux entraîneurs Dewald Senekal et Stéphane Glas.

Biarritz et Perpignan, enfin ?

Le FCG a notamment recruté l'ouvreur sud-africain d'Agen Burton Francis, l'un des meilleurs buteurs du championnat, ainsi que deux de ses compatriotes rodés au Super Rugby, les deuxième ligne des Cheetahs Armandt Koster et François Uys. Sans oublier le talonneur Benat Auzqui, auparavant à Bordeaux-Bègles.

Qui pour lui tenir tête ? Biarritz s'avance comme un rival très ambitieux avec l'arrivée de Gonzalo Quesada à sa tête. L'ex-directeur sportif du Stade français, champion de France en 2015, pourra compter sur l'expérience de deux recrues vedettes : le pilier sud-africain BJ Botha, champion du monde 2007, et l'ouvreur Pierre Bernard, venu de Toulon.

Gonzalo Quesada (Biarritz) - 4 août 2017
Gonzalo Quesada (Biarritz) - 4 août 2017

Les Basques, triples champions de France dans les années 2000 (2002, 2005 et 2006) mais qui stagnent depuis 2014 en deuxième division, seront à la lutte avec un autre club au passé glorieux mais pas si lointain : Perpignan, relégué la même année et à la peine depuis. Pour sa deuxième saison, le manager Christian Lanta doit éviter le départ catastrophique de l'été dernier (1 victoire, 4 défaites) qui avait entraîné le limogeage des deux entraîneurs et empêché en fin de course l'Usap d'accrocher les demi-finales (6e).

Le novice Nevers

Malheureux en phase finale, Montauban (3e), avec une fin de saison en trombe, et Mont-de-Marsan (4e), présent en demi-finale en continu depuis 2015, auront une expérience à faire valoir. Tout comme Bayonne, l'autre relégué de Top 14 qui apparaît cependant en retrait en raison d'une hémorragie de départs majeurs (Cittadini, Chouzenoux, Monribot, Le Bourhis, Lovobalavu, Martial). Les quelques valeurs sûres - Willie du Plessis, Marin Bustos Moyano, Grégory Arganese - risquent de ne pas suffire.

Martin Bustos-Moyano (Bayonne) - 29 avril 2017
Martin Bustos-Moyano (Bayonne) - 29 avril 2017

La bataille pour le maintien devrait concerner les deux promus, Massy et Nevers - à cet échelon pour la première fois -, qui étireront vers le nord un championnat très ramassé sur le Sud-Ouest, ainsi que Soyaux-Angoulême et Vannes, leurs prédécesseurs qui auront la lourde tâche de confirmer. Dax, qui échappe miraculeusement, année après année depuis 2013, à la descente en Fédérale, sera de nouveau menacé.

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