Boisset : " Il faut rester soudés"

  • Paul Boisset - Aurillac
    Paul Boisset - Aurillac
  • Paul Boisset (Aurillac) face à Narbonne - 3 mars 2017
    Paul Boisset (Aurillac) face à Narbonne - 3 mars 2017
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PRO D2 - Avec déjà deux défaites en quatre matchs à domicile et une treizième place au classement, le Stade aurillacois est sous pression avant la réception dimanche (14h15) de Perpignan. Pour le demi de mêlée Paul Boisset, le mot d’ordre avant ce match est la solidarité.

Habitué à jouer les premiers rôles en Pro D2, Aurillac est treizième après sept journées. Comment expliquez-vous ces difficultés ?

Paul Boisset : Il y a un nouveau coach qui est arrivé (André Bester, Ndlr) avec un nouveau système de jeu, de nouveaux joueurs aussi qu’il faut intégrer (Rude, Du Toit, Nagusa, Waqaliva…) et on a perdu des éléments qui jouaient régulièrement (Fournier, Ravaï, Pélissié, Renaud, Lescure qui a arrêté…). C’est un début de saison plus compliqué que les autres années au niveau comptable. On a déjà deux défaites à la maison (contre Colomiers et Bayonne). Après, le week-end dernier (contre l’Aviron, 20-24), cela aurait pu se passer différemment. Ça fait partie du sport et il faut qu’on travaille avec.

Tout le monde soutient André Bester

Le départ de Jeremy Davidson, annoncé tardivement, a-t-il laissé un vide au sein du club ?

P.B. : Non, je ne pense pas. Après, cela faisait quand même six ans que Jeremy était là, il avait des responsabilités. Il avait évolué avec le club et il l’avait fait évoluer. Il a fallu remplacer quelqu’un qui avait pris de l’importance dans le club par André qui arrive d’un club italien (CUS Torino), qui ne parlait pas français au moment de sa signature et qui a fait de gros efforts. Il faut apprendre à travailler avec le nouveau coach et il faut que tout le monde s’adapte, lui également par rapport au club, à son histoire.

Le groupe continue-t-il de soutenir André Bester ?

P.B. : Oui, tout le monde a confiance en lui, le soutient. Le club a fait un choix. Le président nous a fixé un objectif en début de saison (la qualification, Ndlr). Nous sommes des joueurs professionnels, c’est notre métier, et le but est d’arriver aux objectifs fixés. C’est nous qui sommes sur le terrain le week-end, c’est à nous de remettre les pendules à l’heure.

Paul Boisset (Aurillac) face à Narbonne - 3 mars 2017
Paul Boisset (Aurillac) face à Narbonne - 3 mars 2017

Quelle est l’ambiance au sein du club ? Ressentez-vous une forte pression ?

P.B. : Non, l’ambiance est bonne, on est sereins. C’est sûr que les résultats ne sont pas ceux qu’on espérait, mais ce n’est pour ça qu’on se met la tête à l’envers et qu’on regarde en bas. Au contraire, on préfère regarder devant et se fixer comme objectif de rattraper ceux qui sont devant nous plutôt que de se dire : "il ne faut pas passer derrière ceux qui sont à notre poursuite".

Vous n’aviez pas perdu deux fois à Jean-Alric depuis la saison 2013-2014. Les adversaires ont-ils désormais moins peur de venir à Aurillac ?

P.B. : Depuis que notre invincibilité est tombée (le 22 janvier contre Oyonnax, Ndlr), toutes les équipes viennent à Aurillac pour jouer le coup à fond et essayer de nous battre. On voit de plus en plus que le niveau de Pro D2 s’est fortement resserré. Aujourd’hui, tout le monde peut prendre des points et aller gagner partout.

Continuer de travailler sans demander notre reste

Après la défaite contre Bayonne, vous rejouez de nouveau à domicile contre Perpignan. Cela rajoute-t-il une pression supplémentaire ?

P.B. : Forcément, ça met une pression supplémentaire. On doit se racheter du match de Bayonne tout en sachant que les Perpignanais, avec leur forme actuelle et la confiance qu’ils ont dans leur groupe et dans leur jeu, viendront pour essayer de faire quelque-chose.

Quel est le mot d’ordre avant ce match ?

P.B. : Le mot d’ordre, c’est la solidarité. Il ne faut pas se désunir parce qu’on a perdu deux fois à la maison. Il faut rester soudés. Comme on dit, on va rester dans notre petit trou et continuer de travailler sans demander notre reste.

Malgré ce départ difficile, vous n’êtes qu’à cinq points du sixième, Béziers. Les phases finales restent-elles l’objectif en fin de saison ?

P.B. : Oui, parce que je pense qu’il est encore trop tôt pour dire quelle équipe sera en haut de tableau à la fin. Il y a deux ans, les Montois ont raté leur première partie de saison. Lors de la phase retour, ils ont enchaîné dix victoires d’affilée pour atteindre les demi-finales. Le Pro D2 est un championnat long, exigeant, aussi bien mentalement que physiquement, surtout cette année avec des blocs de six matchs. On va se recentrer sur nous-mêmes. On fera les comptes à la fin de l’année.

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