Après une saison chaotique, Narbonne se veut "ambitieux mais aussi réaliste"

  • Christian Labit (Narbonne) - 3 mars 2017
    Christian Labit (Narbonne) - 3 mars 2017
  • Hosea Gear (Lyon) - 5 mars 2017
    Hosea Gear (Lyon) - 5 mars 2017
  • Salesi Ma'afu s'est engagé avec Narbonne
    Salesi Ma'afu s'est engagé avec Narbonne
Publié le Mis à jour
Partager :

PRO D2 - En souffrance sur le pré comme en coulisses la saison dernière, le Racing a oeuvré derrière son président Bernard Archilla pour pérenniser sa place en Pro D2. Recrutement judicieux, staff conservé, préparation sereine… Tous les ingrédients semblent cette fois réunis pour que les Narbonnais réussissent leur exercice 2017-2018. Jusqu’à jouer les premiers rôles ?

Certains écueils nous laissent parfois à terre. Des péripéties dont on ne se relève pas. Puis d’autres, qui nous rendent plus forts. Été 2016, le ciel tombe sur la tête du Racing Club Narbonne Méditerranée. Le club audois est sous le coup d’une rétrogradation administrative suite à une gestion hasardeuse de la présidence Rocky Elsom. Après un élan commun des actionnaires locaux, c’est finalement en Pro D2 que le RCNM peut poursuivre son aventure. Mais le mal est fait : un recrutement amputé, des hommes éprouvés mentalement et un premier bloc fantomatique… Les lacunes sont criantes et laissent planer le spectre d’une saison aux abois.

Des recrues de renom

Placardisé, Christian Labit est alors appelé en renfort pour sauver son club de coeur. Un objectif "maintien" relevé avec brio et souffrances par l’ancien flanker et ses hommes. "Ce que l’on a vécu, je ne le souhaite à aucune équipe. C’était insupportable et limite sadomasochiste de partir avec ce genre d’équipe. Ça a été une souffrance permanente, des calculs tous les week-end", se remémore le manager d’un RCNM maintenu à la dernière journée. Depuis, ces deux derniers mois furent d’une sérénité salutaire dans l’Aude, mais n’en restèrent pas moins animés. En coulisses, les dirigeants narbonnais se sont employés pour combler les failles d’un groupe trop longtemps déséquilibré. "On a essayé de rendre l’effectif un peu plus homogène, et surtout compenser les absences que l’on a eu la saison dernière, en densifiant certains secteurs. En Pro D2, au-delà de la qualité c’est la quantité qu’il faut", poursuit Christian Labit.

Hosea Gear (Lyon) - 5 mars 2017
Hosea Gear (Lyon) - 5 mars 2017

Bien que le coach narbonnais rappelle humblement que son club "n’a pas les meilleurs joueurs du championnat", certaines recrues ont fait les gros titres durant l’intersaison. Alors que l’ailier Hosea Gear est venu gonfler la filière néo-zélandaise du Racing, c’est le trois-quart centre argentin Segundo Tuculet, ancien international à 7, qui s’est montré très prometteur lors des matchs amicaux. Des noms qui s’ajoutent à ceux des expérimentés Ma’afu, Taele et des valeurs sûres nommées Bitsadze et Collet, entre autres.

L'objectif est que l'on devienne une belle équipe de Pro D2 (Christian Labit)

Quid des ambitions justement, après une année de galère et le souffle d’un renouveau ? "Il faut être ambitieux, mais aussi réaliste. Il faut se souvenir de là où l’on vient. L’objectif c’est de stabiliser le club, de le rendre performant et que l’on devienne une belle équipe de Pro D2. C'est ce qu’il mérite. On ne fera pas partie des plus grandes écuries du championnat", prévient l’instigateur du jeu narbonnais. "On espère aller chercher plus rapidement des points, prendre des bonus aussi. Faire de meilleurs déplacements que la saison dernière où l’on était obligé de faire tourner. Avec pourquoi pas quelques surprises. C’est ce que je souhaite." Pour l’heure, place à la réception de Montauban vendredi. Pour une première révélatrice.

Salesi Ma'afu s'est engagé avec Narbonne
Salesi Ma'afu s'est engagé avec Narbonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?