Pour Aurillac à l'extérieur, c'est quand le bonheur ?

Il faut remonter au 16 septembre 2016 pour trouver la trace du dernier succès d'Aurillac hors de ses bases. C'était à Albi (23-29). Depuis, ses 15 derniers déplacements se sont soldés par 14 défaites et un match nul. La saison dernière, certains de ces revers, comme à Carcassonne (13-47), Biarritz (8-41) ou chez le relégué Bourgoin (3-20) ont interpellé. "On ne se déplace jamais pourtant en chiens battus. On met toujours une équipe compétitive pour essayer de l'emporter", indique Thierry Peuchlestrade.

Peuchlestrade : "Il faut être batailleur, il faut avoir ce petit plus"

L'entraîneur des trois-quarts aurillacois dresse un constat général : "Qu'on le veuille ou non, il y a toujours ce petit supplément d'âme quand on joue à la maison." […]"Je ne sais pas si c'est un mal français mais on est toujours un peu plus transcendé à la maison, devant notre public, notre famille. Il y a ce petit plus qui fait que souvent c'est difficile pour l'équipe adverse de venir s'imposer."

Trop souvent l'année dernière, le Stade aurillacois n'a pas su se montrer à la hauteur loin de Jean-Alric, même s'il aurait pu l'emporter chez le champion Oyonnax notamment (19-24). "Ce qui est sûr, c'est que si on veut s'imposer à l'extérieur, en termes d'agressivité et d'investissement, il faut mettre la barre très très haut", pose Thierry Peuchlestrade. "On n'a pas su le faire la saison passée. Est-ce qu'on va être capable de rectifier le tir cette saison ? Il faut être batailleur, il faut avoir ce petit plus."

À Montauban et à Béziers, cela aurait pu basculer

Si cela n'a pas suffi à l'emporter, Aurillac a eu "ce petit supplément" à Montauban pour aller décrocher un nul (12-12) lors "du match du rachat", dixit l'entraîneur cantalien, après la défaite inaugurale contre Colomiers (23-30).

Depuis Colomiers, les hommes du capitaine Maxime Petitjean ont à chaque fois marqué de un à cinq points au classement. Lors de leur dernier voyage à Béziers, ils ont ramené un bonus défensif après avoir été menés 21-0 après un quart d'heure de jeu. Une preuve qu'ils ne lâchent pas cette année. Ils auraient même pu l'emporter en fin de partie.

Vendredi (20 heures), les Aurillacois se rendent à Angoulême. La saison dernière, ils avaient encaissé 35 points (6-35) à Chanzy. "Dans le combat, l'agressivité et l'investissement, on avait été en-dessous de tout", tranche Thierry Peuchlestrade. Ce mauvais souvenir, les Cantaliens l'ont évoqué cette semaine. Il s'agira cette fois de ne pas reproduire ce genre de comportements. En tout cas, ce match sera "un très bon révélateur" selon l'entraîneur. "On va voir à travers ce déplacement si on est capable de répondre présent face à une équipe qui a besoin de points."

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