Mathy, monsieur polyvalent

Par Rugbyrama
  • Maxime Mathy (Montauban)
    Maxime Mathy (Montauban)
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Les pépites du Pro D2 - Maxime Mathy a débuté sa carrière à Dax avant de rejoindre Montauban la saison dernière. À une semaine de son vingt-cinquième anniversaire, le centre, polyvalent dans la ligne de trois-quarts des Vert et Noir, a accepté de revenir sur ses débuts et ses souvenirs rugbystiques.

L'histoire entre Maxime Mathy et le rugby a débuté sur le tard. Né à Lons-le-Saunier, il n'a commencé ce sport qu'à l'âge de 10 ans, à l'US Dole. Mais le rugby est une affaire de famille : "C'est apparu comme une évidence car mes grands-pères avaient joué, mon père aussi".

En 2002 son père a été de nouveau happé par l'ovalie puisqu'il intègre le groupe des entraîneurs du club et est donc au premier rang pour assister à la progression très rapide de son fils. "J'ai fait deux ans à Dole avant d'intégrer les équipes de France de jeune et de là j'ai rejoint Dax en -18". Il ne faudra que quatre années pour que le joueur figure sur une feuille de match de l'équipe première du club landais. Ce sera à nouveau le cas à trois reprises au cours de la saison 2011-2012, notamment contre Provence Rugby. Mais il faudra attendre la saison suivante pour le voir porter le n°10.

Des premières chargées d'émotion

Le 8 septembre 2012, Dax se déplace à Béziers pour le compte de la troisième journée. La semaine précédente contre La Rochelle, les Landais ont perdu leur ouvreur titulaire Romain Lacoste. Le staff décide de faire confiance à Maxime Mathy. "La première chose que j'ai faite c'est d'envoyer un texto à mon père pour lui dire. C'est lui qui m'a entraîné dans les catégories de jeune et il m'a toujours soutenu". Et les bonnes surprises ne sont pas terminées pour le Jurassien. "Au moment de l'échauffement, je me retourne pour essayer de prendre des repères et la première personne que j'ai vue dans les tribunes, c'est ma mère. Elle était descendue en surprise, je n'étais pas au courant" se remémore-t-il.

Hors-terrain

A quoi ressemble la vie d'un rugbyman professionnel une fois les crampons déchaussés ? "Le rugby occupe une grosse partie de mes journées donc forcément on vit, on mange et on dort rugby. Le soir quand je rentre j'essaye de ne pas trop parler rugby avec ma copine. J'essaye de penser à autre chose, mais ça fait partie de ma vie". Une vie éreintante mais aussi palpitante en témoigne le meilleur souvenir de sa jeune carrière. C'était sous le maillot de Montauban, l'an dernier en finale d'accession au Top 14 : "Même s'il y a eu la défaite au bout, la finale de l'an dernier à Bordeaux... C'était génial avec cette ambiance et les tribunes pleines !"

Par Hugo Dervissoglou

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