Capelli, cap vers les sommets

  • Mickael Capelli (Grenoble) - 28 avril 2017
    Mickael Capelli (Grenoble) - 28 avril 2017
  • Mickaël Capelli (France -20 ans) - 4 juin 2017
    Mickaël Capelli (France -20 ans) - 4 juin 2017
Publié le Mis à jour
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PRO D2 - Titulaire indiscutable avec les moins de 20 ans français la saison dernière, Mickaël Capelli a su se faire sa place à Grenoble où il est resté malgré la descente en Pro D2. Avec le FCG, le deuxième ligne espère remonter en Top 14 et s’y imposer ensuite. Avant pourquoi pas un jour d’endosser le maillot de la "grande" équipe de France.

Dans le ciel bouché de Grenoble la saison dernière, le deuxième ligne Mickaël Capelli, 20 ans, a été le rayon de soleil qui a percé les nuages. "Dans le malheur, j’ai eu ma part de bonheur, explique-t-il. Même si on perdait beaucoup de matchs, j’en ai joué pas mal... 17 si on compte le Challenge. J’ai réussi à faire des prestations plutôt convaincantes et qui ont plu au staff actuel. Ça m’a permis de continuer dans la lignée et de pouvoir enchaîner cette saison aussi."

Montpellier souhaitait s’attacher ses services

Pourtant à l’intersaison, l’international moins de 20 ans, titulaire indiscutable avec les Bleuets lors du Tournoi et de la Coupe du monde en Géorgie, aurait pu partir avec la descente de Grenoble en Pro D2. Montpellier lui avait soumis une proposition financièrement très alléchante, mais il a fait le choix du cœur en poursuivant l’aventure en Isère. "Je suis resté parce que j’ai tout ici. C’était ma première année en pros au FCG mais cela fait cinq ans que je suis dans les équipes jeunes. J’ai ma famille qui est à côté, tous mes potes sont ici. Ça me fait plaisir de rester."

Mickaël Capelli (France -20 ans) - 4 juin 2017
Mickaël Capelli (France -20 ans) - 4 juin 2017

Des considérations en termes de temps de jeu ont également compté au moment de se décider. "C’était trop tôt (pour partir, Ndlr). Après une année en pro, même si elle était réussie, cela ne servait à rien de partir dans un club pour faire banquette juste parce que les clubs ont vu qu’on était là et qu’on pouvait les intéresser parce qu’on était jeunes. Je pars du principe où plus je joue, mieux c’est. Si je dois partir à 22 ou 23 ans, je partirai à 22 ou 23 ans."

Senekal : "Pour son jeune âge, il a démontré beaucoup de qualités"

Aujourd’hui, le puissant deuxième ligne (1,98 m, 122 kg) est conforté dans son choix. Grenoble occupe la tête de la Pro D2 avant son déplacement vendredi à Nevers (20h30) et, personnellement, il enchaîne les titularisations (six en sept matchs). Ses performances ne passent pas inaperçues. Après une grosse prestation le 15 septembre face à Béziers (33-23), où il a notamment inscrit un essai, Capelli a décroché l’Étoile de la semaine décernée par Midi Olympique et Eurosport.

"Pour son jeune âge, il a démontré beaucoup de qualités", apprécie Dewald Senekal, l’entraîneur des avants du FCG, lui-même ancien deuxième ligne. "Pour la manière dont on veut jouer, on recherche des deuxièmes lignes qui sont actifs, combattants, qui aiment le défi physique. Mickaël aime bien porter les ballons, baisser la tête et avancer. Il a une grosse activité dans le jeu. Défensivement, il fait de bonnes choses. On est contents de lui, c’est pour cela aussi qu’il a du temps de jeu." Capelli sait aussi sauter en touche et il est agile ballon en main. "Il a encore du travail pour gagner en explosivité", explique Dewald Senekal. Les réceptions des ballons hauts et des coups d’envoi peuvent encore être améliorées. "Il a fait déjà beaucoup d’efforts", souligne son coach.

L’équipe de France, un rêve de gamin

En tout cas, Mickael Capelli se donne les moyens d’atteindre ses objectifs cette saison : "jouer le plus possible et collectivement viser la remontée en Top 14, parce que c’est ce qui se fait de mieux."

Pour la suite, il souhaite s’imposer dans l’élite du rugby français et vise la "grande" équipe de France. "Je pense que c’est l’objectif de tout jeune français qui joue en club. C’est un rêve de gamin. Je vais tout faire pour y arriver. Après je sais qu’il va falloir beaucoup de travail, de la réussite et surtout de la chance, il en faut toujours à un moment donné : si un joueur est blessé, si on plaît aux entraîneurs…" Mickaël Capelli vise les sommets. Ça tombe bien, à Grenoble, les montagnes aux alentours, ce n’est pas ce qui manque.

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