A Perpignan, le compte n'y est pas

  • François Gelez, l'entraîneur des trois-quarts de Perpignan - Octobre 2015
    François Gelez, l'entraîneur des trois-quarts de Perpignan - Octobre 2015
  • Jens Torfs (Perpignan) - mars 2016
    Jens Torfs (Perpignan) - mars 2016
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PRO D2 - Loin des objectifs affichés en début de saison, l’Usap a raté son envol et pointe à une peu glorieuse 15e place avant deux déplacements à Carcassonne et Vannes.

S’il est trop tôt après trois matches pour tirer un premier bilan, les rencontres déjà disputées par les Catalans sont assez éclairantes sur les faiblesses du moment. Le principal problème, c’est que nous n’avons pas de ballons pour nous exprimer, nous avons des lacunes en conquête, se désole François Gelez. Nous n’avons pas retrouvé les bonnes dispositions offensives entrevues sur certains matches de préparation. Il en ressort une énorme frustration…

Et la défaite concédée face au Dacquois (14-16) a fait l’effet d’une caisse de résonnance dans un début d’exercice poussif. Mais ce n’est pas le moment de se retourner, le but c’est d’avancer et pas de regarder derrière nous. Nous ne devons pas donner des signes de vulnérabilité martèle l’entraîneur des trois-quarts.

Un travail mental

Il n’y pas le feu au Canigou mais François Gelez et l’ensemble des techniciens catalans ont pris le parti de ne pas se cacher derrière leur petit doigt. Oui il reste 27 matches, oui le championnat est encore long mais il n’est pas question de surprotéger les joueurs. Oui il y a urgence à gagner des matches, comment pourrait-on dire le contraire ?

Jens Torfs (Perpignan) - mars 2016
Jens Torfs (Perpignan) - mars 2016

L’Usap n’est pas en crise ou dans tous les cas pas plus que l’année dernière ou l’année d’avant. Mais après avoir longtemps roulé au super, l’Usap doit aujourd’hui se contenter de voyager à l’ordinaire. Les joueurs ne doivent pas accepter de perdre à domicile. Il faut qu’ils gardent en tête cette défaite face à Dax et ils doivent se convaincre que l’Usap n’est pas un club comme les autres.

Et François Gelez de pointer du doigt l’attitude de certains membres du groupe : Bien sûr, nous sommes là pour apporter des solutions à l’effectif mais eux aussi doivent trouver le moyen de se faire violence et se remettre en question en permanence : en sport, il n’y a de la place que pour les vainqueurs. Il y a encore quelques années en Pro D2, le championnat se disputait entre 5 ou 6 équipes mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. La preuve, après seulement trois journées, il n’y a plus d’équipes invaincues ! Le championnat est très homogène et la compétition est partout.

Partout et notamment à Carcassonne dimanche. Nicolas Nadau (entraîneur de l’USC, ndlr) travaille bien avec cette équipe. Il essaye de la faire jouer comme il faisait jouer Tarbes. C’est une formation qui met beaucoup d’intensité sur toutes les phases de jeu. Mais au final, on serait presque tenté de dire peu importe le pédigrée de l’adversaire, c’est avant tout avec lui-même que l’Usap a rendez-vous.

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