Isaac : "Biarritz est au début de quelque chose de différent"

  • Jack Isaac (Biarritz) - 2016
    Jack Isaac (Biarritz) - 2016
  • Maxime Lucu, le capitaine de Biarritz - août 2016
    Maxime Lucu, le capitaine de Biarritz - août 2016
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PRO D2 - Après deux saisons comme entraîneur du Valley RFC à Hong Kong, Jack Isaac est revenu cet été au Biarritz olympique en tant que manager. Malgré la défaite à Aguilera face au promu Soyaux-Angoulême, Jack Isaac reste confiant et "n'est pas inquiet". Le discours se veut optimiste mais pas illusoire. La méthode Coué doit permettre au groupe biarrot de réagir ce jeudi soir à Agen.

Dans quel état d'esprit êtes vous entre cette défaite contre le SA XV et ce déplacement à Agen ?

Jack ISAAC : Forcément, on ne pensait pas perdre samedi. Mais il faut toujours s'attendre à des mauvaises surprises. Le plus important est que nous avons tiré les leçons de ce match. Le match est perdu, c'est passé, on ne peut pas le rejouer. Il faudra récupérer les points ailleurs. On passe à autre chose. On prépare le déplacement à Agen le mieux possible. Il y a une bonne réaction de la part du groupe dans sa façon d'être à l'entraînement, dans sa manière de mettre en place les consignes des coaches. Je n'étais pas là pendant deux saisons. Aujourd'hui, c'est un groupe qui travaille très bien et avec de bonnes valeurs. C'est aussi un groupe nouveau, un peu jeune en expérience collective. On a eu un premier échec contre Angoulême et il reste 27 matches. Il y aura en tout cas une réaction. Déjà ce week-end à Agen. Cette équipe va grandir.

Dans ces moments, on entend souvent dire : "C'est le BO, une grande équipe, ça finira par aller mieux". Ce raisonnement n'est-il pas obsolète ?

J.I : À l’intérieur du club, on ne le sent pas comme ça. Tout peut nous arriver. On est comme les autres. On sait que ça passe par le travail, les résultats sportifs et un environnement très positif. On n'est pas naïf à la réalité des choses.

Maxime Lucu, le capitaine de Biarritz - août 2016
Maxime Lucu, le capitaine de Biarritz - août 2016

Les joueurs parlent souvent de cette pression du début de saison. Sont-ils si angoissés à l'idée de manquer leurs matches ?

J.I : Il y a des séquelles du début de saison dernière. Ils étaient affectés. S'ils le disent, c'est qu'ils le sont. Maintenant, on travaille vraiment dans un environnement positif, optimiste, en essayant d'effacer tout ça. On doit mettre des objectifs en place et faire abstraction du passé. Ce groupe est nouveau et il est au début de quelque chose différent. C'est le message que l'on veut faire passer. Je ne suis pas inquiet. C'est vrai que le week-end dernier était une déception pour le groupe, les supporters, le club. Je reste persuadé que ce groupe fera de belles choses cette année. Il y a de la qualité à tous les postes. Petit à petit, David et Fred (Darricarrère et Garcia les entraîneurs, ndlr) vont mettre en place un collectif qui va fonctionner.

Comment le BO peut-il s'en sortir ?

J.I : On est d'accord que beaucoup de choses sont liées aux résultats sportifs. Mais on est à la quatrième journée. Nous sommes à cinq points et les premiers sont à neuf points. Il n'y a rien d'inquiétant pour le moment. C'est une connerie d'avoir perdu ce match parce qu'on l'avait en main au point d'envisager à un moment du match le bonus offensif. Et puis derrière, avec une mauvaise gestion et de l'indiscipline, on a fini par perdre ce match. On tire les leçons de l'échec, on va rectifier. Ça ne nous arrivera plus.

Le staff croit beaucoup en ce groupe

Faut-il durcir le discours pour mettre les joueurs face à leurs responsabilités ?

J.I : Le discours est dur mais le staff technique a confiance. Il croit beaucoup en ce groupe. Certaines choses doivent rester dans un cadre pour que ça fonctionne bien.

Cette rencontre à Agen s'annonce difficile et derrière arrive la réception de Colomiers...

J.I : Franchement, on ne regarde pas plus loin que jeudi. On ne va pas à Agen en disant : Il faut qu'on rattrape les points perdus contre Angoulême. Il faut que l'on montre d'abord un autre contenu de match. Si on fait ça, on espère bien marquer des points. Le plus important est de sortir du match en se disant : On a rectifié nos erreurs, on a tiré les leçons d'Angoulême et on continue le chemin.

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