Rivière : "L'Usap n'est pas à vendre"

  • Le groupe de Perpignan - Novembre 2016
    Le groupe de Perpignan - Novembre 2016
  • Le président de Perpignan, François Rivière
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PRO D2 - Le président de Perpignan, François Rivière, a fait taire les rumeurs concernant une éventuelle vente de l'Usap. Il se tourne plutôt vers l'avenir et attend des résultats sportifs afin de redorer le blason du club.

François Rivière a bien la main sur Perpignan. Et le président catalan l'a clamé haut et fort dans les colonnes de L'Indépendant : L'Usap n'est pas à vendre. Faisant ainsi taire certaines rumeurs. Depuis mon accident, le Landerneau perpignanais laisse entendre que je vais renoncer ou que je cherche un nouvel investisseur pour l’Usap. Je tiens à dire que ces rumeurs m’ont agacé. Tous les deux jours je reçois un texto en ce sens, c’est un peu machiavélique.

Le président de Perpignan, François Rivière
Le président de Perpignan, François Rivière

L'homme fort de l'Usap a estimé qu'il avait encore des choses à faire pour le club sang et or. Pour être franc, même si on me proposait un chèque fantastique, je ne le prendrais pas, car je ne suis pas venu à l’Usap pour ça. Je suis d’ailleurs à jeun d’avoir reçu le moindre contact pour un rachat ou une prise de participation. Et qu'il regardait vers l'avenir.

L’engouement est tel autour du club que, si le sportif prend, on parviendra à l’équilibre

Sur le plan des finances, Rivière n'a rien caché. Les difficultés financières sont derrière nous, a-t-il souligné, tout en mentionnant les efforts qu'il avait consentis. L’argent que j’ai injecté a permis de sauver le club. Depuis mon arrivée (en juillet 2013), j’ai déboursé 7 millions d’euros : 4 M€ pour l’Usap et 3 M€ pour ses filiales déficitaires (la brasserie Quai66 et les boutiques). [...] Pour clôturer l’exercice en cours (9,7 M€ de budget), il nous manque 700 000 euros de recettes. C’est le lot des clubs du haut de tableau de la Pro D2 qui, en moyenne, perdent chaque année 1 M€ Il faut assumer ce déficit structurel. Ce dernier était de 2,9 M€ l’an dernier (Prud’hommes compris).

Le modèle dont il veut s'inspirer, c'est celui de Toulon. L’engouement est tel autour du club que, si le sportif prend, on parviendra à l’équilibre. C’est exactement ce qu’a réussi Boudjellal à Toulon. Après, même si on fait gaffe à chaque dépense, on assume nos choix. L’accueil des partenaires au stade nous coûte 500 000 euros. On réalise avec eux 6,5 M€ de chiffre d’affaires. Il nous faut maintenant réussir sportivement, et tout se réenclenchera. Le chantier à ce niveau est ouvert. L'Usap déçoit depuis qu'elle est descendue en Pro D2, n'arrivant pas à jouer les premiers rôles. Elle a bouclé la phase aller de cette édition 2016-2017 à la 8e place. Loin des attentes. Et sans résultats, Perpignan ne pourra rien espérer.

Retrouver l'intégralité de l'entretien du président Rivière dans L'Indépendant ici

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