Tombé dans la zone rouge, Bourgoin ne s’affole pas pour autant
PRO D2 - Après deux défaites consécutives, combinées aux victoires de Narbonne et Perpignan, le CSBJ se retrouve premier relégable avant un déplacement compliqué vendredi (20h30) en Catalogne. Conscients de la situation, les Nord-Isérois restent malgré tout positifs, à l’image de Jean-François Coux.
Pour la première fois de la saison, Bourgoin se retrouve dans la zone rouge avant d’aller défier l’Usap vendredi (20h30) à Aimé-Giral. Après sa déroute à Montauban (7-51), le CSBJ a cédé à Pierre-Rajon face au leader Agen (14-21) vendredi dernier.
Avec les victoires de Perpignan à Béziers (13-24) et de Narbonne à Vannes (21-27), Bourgoin est quinzième. On ne va pas commencer à s’inquiéter au bout de la 7e journée de championnat, explique l’ailier Jean-François Coux. Certes, on est tombés dans la zone rouge mais quand on regarde le classement, il n’y a pas beaucoup d’écart entre nous, avant-derniers, et le 5e (le CSBJ compte cinq points de retard sur Mont-de-Marsan, ndlr). On en a conscience mais il n’y a pas de quoi s’alarmer tout de suite.
Il y a trois semaines, tout le monde enterrait Perpignan…
Comme le troisième ligne Théophile Cotte après Agen, Jean-François Coux rappelle que la saison dernière, le CSBJ avait commencé le championnat par cinq défaites en cinq matches. De quoi relativiser la situation actuelle, où il est à égalité de points (12) avec Narbonne. On ne veut pas louper le train. On peut être vite distancés comme on peut vite remonter. Il y a trois semaines, tout le monde enterrait Perpignan. À nous de faire ce qu’il faut, exhorte l’ancien Oyonnaxien. Hormis Montauban, la vraie contre-performance de Bourgoin depuis le début de saison est ce match nul à domicile (15-15) contre Vannes.
La dernière attaque de Pro D2
Ce qui pêche notamment du côté berjallien, c’est le réalisme offensif. Le CSBJ possède la dernière attaque de Pro D2 avec 120 points inscrits. Face à Agen, le fait de ne pas concrétiser près des lignes a coûté très cher. Ce match, on voulait vraiment l’aborder avec de l’envie, c’est ce qui s’est passé mais on a manqué de réalisme parce qu’on s’est procurés trois ou quatre occasions d’essai. En revoyant la vidéo, il y a de quoi s’arracher les cheveux. Et puis on prend un essai gag à l’heure de jeu alors que juste avant on a une grosse opportunité de marquer, détaille Coux, auteur du seul essai des Berjalliens face aux Agenais.
Malgré tout, ce match d’Agen sert de bonne base aux Ciel et Grenat pour préparer leur déplacement à Perpignan, une des équipes en forme du moment. On n’a pas à calculer, que ce soit Perpignan ou une autre équipe. Nous on est là pour jouer, pour bien jouer. On sait ce qu’on doit faire. Il va falloir être bons en conquête, qu’on soit agressifs, annonce Jean François Coux.
L’ailier berjallien qualifie son équipe de folle, capable du pire comme du meilleur. Après avoir illustré le pire à Montauban, le CSBJ espère montrer le meilleur face à Perpignan, Biarritz et Carcassonne, ses prochains adversaires.
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