Bien que discret, le Stade montois est encore bel et bien présent

  • Matthew James (Mont-de-Marsan), septembre 2016
    Matthew James (Mont-de-Marsan), septembre 2016
  • Jean-Robert Cazeaux (Mont-de-Marsan), septembre 2016
    Jean-Robert Cazeaux (Mont-de-Marsan), septembre 2016
  • Charles Malet (Mont-de-Marsan) - septembre 2016
    Charles Malet (Mont-de-Marsan) - septembre 2016
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PRO D2 - Bien que discret, Mont-de-Marsan, 3e au classement, s'impose comme un candidat sérieux pour les phases finales de Pro D2. Et ce n'est pas pour déplaire à son président, Jean-Robert Cazeaux, qui ne vise pas pour autant la 1ère place.

Tiens, tiens, le Stade montois est encore là et ce n’est pas pour déplaire à son président Jean-Robert Cazeaux, qui en plaisante lui-même.De temps en temps, en fin de saison, on s’aperçoit que le club est encore là. Ils ne sont pas morts encore ceux-là, depuis le temps (rires). On ne fait jamais partie des gens que l’on voit avec un avenir serein. On met toujours un doute sur notre capacité à être là. Alors notre grande fierté est d’être souvent là.

Le Stade montois est depuis trois ans l’équipe la plus régulière de cette Pro D2 et ce n’est finalement pas une surprise de voir les Landais encore présents en cette fin de saison parmi les mieux classés du championnat.

Figurer le plus haut possible

A trois journées du terme, ils sont 3e avec deux réceptions à venir, Aurillac et Biarritz. Et au milieu, un derby à Dax. Les Landais sont à 5 points de la première place et possèdent 4 points d’avance sur le premier non qualifié. Tout reste donc possible dans un sens comme dans l’autre. Le président Cazeaux ne fixe pas son regard sur la première place, préférant être attentif aux concurrents venants de derrière.

Même si la première place est encore atteignable, elle ne dépend plus de nous aujourd’hui. On n’a pas la main. Il faudrait que ça passe par un sans faute de notre côté et quelques accidents de nos petits copains. On n’a pas cette prétention aujourd’hui. On veut être dans les cinq à la fin de la saison. Il nous reste trois matches et on n’est pas très loin. Mais on n’y est pas encore. Attention ! Il faut être vigilant.

Jean-Robert Cazeaux (Mont-de-Marsan), septembre 2016
Jean-Robert Cazeaux (Mont-de-Marsan), septembre 2016

Quoi qu’il en soit, le club ne se fixe aucune limite, son objectif restant depuis toujours de figurer le plus haut possible dans le rugby professionnel, selon le président. Une formule fourre tout, qui permet tous les rêves, même pour ces clubs de province dont on annonce la mort depuis une dizaine d’années, mais qui sont finalement toujours là.

Je laisse juger les gens pour dire si on est capable ou pas capable d’aller en Top 14, sourit Jean-Robert Cazeaux. Nous, on fait tout ce qu’il faut pour y aller dignement si on est capable d’y aller sportivement. Notre ambition est de toujours progresser et d’avancer. Le club n’est plus le même qu’il y a quatre ans. Pour nous, l’ambition est intacte. Ce n’est pas qu’une affaire de gros sous, même si ça compte. Riche et mieux portant, c’est toujours mieux que pauvre et malade. Mais ce n’est pas pour autant que c’est le bonheur au bout.

Charles Malet (Mont-de-Marsan) - septembre 2016
Charles Malet (Mont-de-Marsan) - septembre 2016
Nos arguments ? L'engagement, l'espoir

Et les exemples sont nombreux aujourd’hui qui viennent faire échos aux propos du président montois. On n’aurait jamais dit, il y a six ans, que La Rochelle serait potentiellement champion de France cette année. Les bons exemples pour nous sont les clubs qui font le job et tous les efforts nécessaires pour arriver le plus haut possible, avec beaucoup de rigueur, beaucoup d’abnégation et de sérieux. Si on doit suivre des exemples, ce sont ceux-là. Le sport a cela de merveilleux, est que rien n’est jamais gagné d’avance, quel que soit le niveau. De temps en temps, il peut y avoir des éclairs, des surprises. C’est dans ce sens que l’on a toujours l’espoir d’être toujours plus haut. Les règles ne sont pas toujours celles que l’on pense les meilleures pour arriver au bout. Il faut bien que l’on ait quelques arguments encore à défendre. D’autres ont d’autres arguments. Nous on a ceux-là, l’engagement, l’espoir. On essaie de se battre avec nos armes. A partir du moment où on arrive à se qualifier, et j’espère que ce sera le cas cette année, on ne se fixe pas de limites après.

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