Agen n'abdique pas et s'accroche à sa place de dauphin

  • Filipo Nakosi et Tamaz Mchedlidze (Agen)
    Filipo Nakosi et Tamaz Mchedlidze (Agen)
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PRO D2 - Après son échec contre Oyonnax la semaine passée, Agen a relevé très vite la tête en s'imposant à Carcassonne (12-19), s'accrochant ainsi à sa place de dauphin. Le SUA n'a pas abdiqué pour la montée directe en Top 14... Pour Carcassonne, les phases finales s'envolent.

Agen s’impose pour la cinquième fois de la saison à l’extérieur (12-19) et met la pression sur Oyonnax, pour le titre de champion de France de Pro D2. Les Lot-et-Garonnais ont remporté ce match en partie grâce à une première période bien maîtrisée. S’ils n’ont pas brillé ce dimanche après-midi, si leur mêlée s’est souvent fait bousculer, leur pragmatisme et leur réalisme dans les 40 premières minutes ont fait la différences, face à des Carcassonnais parfois très maladroits.

Magnifique victoire des Bleu et Blanc à US Carcassonne XV ! Bravo Messieurs, on lache rien !! ???? https://t.co/levgyFSxoC

— Agen Rugby - SUA LG (@agen_rugby) April 2, 2017

Quatre pénalités concédées en 15 minutes pour les Agenais en première période ! Après 20 minutes de jeu, Béthune, le jeune pilier lot-et-garonnais de 21 ans, avait déjà été pénalisé trois fois en mêlée fermée. Des statistiques inquiétantes pour le dauphin du Pro D2. Et pourtant, à la pause, le SUA menait de 7 points à Carcassonne. Et il n’avait plus qu’à gérer en seconde période.

Et si l’indiscipline ne coulait pas les Lot-et-Garonnais, c’est aussi parce que Latorre manquait deux pénalités, pas si compliquées. Il laissait passer 6 points, et Lescalmel en laissait échapper 3 de plus en seconde période. Une indiscipline restait quasiment impunie donc. On n’a rien à se reprocher à part les fautes, analysait Joël Koffi en fin de partie, au micro d’Eurosport. Effectivement. Car une fois Béthune sorti par l’encadrement agenais, l’USC souffrait devant, jusqu’au dernier quart d’heure de la partie. Surtout, les Audois commettaient une erreur fatale en début de match : oublier Taylor Paris. Ça leur coûtait un essai. 7 points, comme l’écart en fin de rencontre. Derrière, l’ailier canadien était très surveillé. Trop tard.

Un manque de maîtrise

Des fautes défensives. Et des fautes de mains aussi. Les Carcassonnais manquaient de réalisme, et de précision. Le serial marqueur audois, Benoît Lazzarotto, n’était pas dans un grand jour. Dès qu’il mettait la défense en danger, il commettait un en-avant. Il était l’auteur d’au moins trois des nombreuses imprécisions carcassonnaises. Je pense qu’on aurait pu prendre 2-3 essais, se montrait lucide Clément Darbo. Certes, la défense était solide, mais quand elle était dépassé, les Audois se mettaient tout seuls en difficulté.

En fin de partie, quelques larmes coulaient sur certains visages audois. Des joueurs prenaient conscience que la qualification pour les phases finales leur échappait certainement ce dimanche. Pas forcément parce qu’ils étaient tombés sur une équipe agenaise plus forte qu’eux, mais parce qu’ils demeuraient faillibles dans ces matches à enjeu.

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