Montauban et Soyaux-Angoulême les surprises, Béziers la déception... Notre bilan de la phase aller

  • Sébastien Ascarat (Montauban) face à Dax - novembre 2016
    Sébastien Ascarat (Montauban) face à Dax - novembre 2016
  • Grégoire Maurino (Colomiers) - septembre 2016
    Grégoire Maurino (Colomiers) - septembre 2016
  • Baptiste Gay (Soyaux-Angoulême) - octobre 2016
    Baptiste Gay (Soyaux-Angoulême) - octobre 2016
  • Jean Sousa (Biarritz)
    Jean Sousa (Biarritz)
  • Les joueurs de Béziers - octobre 2016
    Les joueurs de Béziers - octobre 2016
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PRO D2 - La phase aller du championnat est terminée. Place donc à un premier bilan. Quelles sont les surprises ? Les satisfactions ? Les déceptions ? On vous dit tout avec ce tour d'horizon.

Ils répondent aux attentes

  • Les relégués de Top 14

Oyonnax et Agen ont répondu présent. Certes, la mise en route s'est avérée laborieuse : le SUA n'a remporté qu'un seul de ses trois premiers matches alors qu'Oyonnax en a perdu 4 lors des 6 premières journées. Un temps d'adaptation compréhensible, tant les caractéristiques entre le Top 14 et le Pro D2 sont différentes. Mais voilà, après avoir pris leurs marques, les deux clubs ont signé des gros coups et figurent aux deux premières places à l'issue de la phase aller (et avec le même nombre de points au compteur). Bien malin qui pourra dire qui finira en tête au printemps prochain. Et montera donc directement en Top 14. En regardant de plus près, le calendrier d'Agen apparait un poil plus favorable que celui de l'USO (déplacements à Aurillac, Colomiers, Agen et Montauban).

  • Colomiers

Demi-finaliste de la précédente édition, Colomiers confirme bel et bien qu'il est une nouvelle place forte de Pro D2. Porté par un Thomas Ramos meilleur réalisateur du championnat (211 unités), l'USCo a marqué les esprits d'entrée de jeu avec un succès à Oyonnax (19-21). Propre dans le jeu, performant en mêlée, le club haut-garonnais a clairement donné du fil à retordre à bon nombre d'adversaires. Dommage d'avoir quelque peu baissé de pied en décembre, sortant du Top 5 au soir de la 15e et dernière journée de la phase aller.

Grégoire Maurino (Colomiers) - septembre 2016
Grégoire Maurino (Colomiers) - septembre 2016
  • Aurillac

Finaliste l'an passé et candidat déclaré à une place de qualifiable, Aurillac est bien (évidemment) dans le coup. Bien aidé il est vrai par son invincibilité à Jean-Alric, restant sur une série incroyable de 34 succès consécutifs. Sans oublier ses buteurs Maxime Petitjean et Antoine Renaud. Petit bémol toutefois : ses difficultés hors de ses bases, avec des grosses défaites par exemple à Bourgoin (20-3), Soyaux-Angoulême (35-6) ou Carcassonne (47-13).

Ils ont surpris

  • Soyaux-Angoulême

Voilà un promu bluffant. Si Vannes a aussi étonné en début de saison, le soufflé est retombé. Au contraire de Soyaux-Angoulême. Le SA XV a pris la mesure de son potentiel dès la 3e journée avec un exploit sur le terrain de Biarritz (20-21). Fort sur ses bases, le club angoumoisin a su garder sa forteresse de Chanzy imprenable, s'offrant notamment Colomiers, Montauban ou Aurillac. Au point de pointer au 5e rang à l'issue de la phase aller. Incroyable !

Baptiste Gay (Soyaux-Angoulême) - octobre 2016
Baptiste Gay (Soyaux-Angoulême) - octobre 2016
  • Montauban

Une entame mi-figue, mi-raisin avant une magnifique série de 7 victoires de rang. En s'imposant à Dax et Carcassonne, l'USM s'est invitée un peu à la surprise générale au sein du wagon de tête. Son jeu est vraiment plaisant à voir et le groupe tarn-et-garonnais peut compter sur des pistoleros de haut niveau avec Fortunel, Bosviel ou encore Lescalmel. Leader au soir de la 14e journée, Montauban a bien résisté au choc contre Agen et prouvé qu'il allait falloir compter sur cette équipe qui avance sûrement et sans faire de bruit.

Ils déçoivent

  • Perpignan et Biarritz

Depuis que les deux équipes sont descendues dans l'antichambre de l'Elite, on attend toujours de voir Perpignan et Biarritz dans le haut du tableau. Sauf qu'elles déçoivent à chaque fois et que bien trop rarement elles figurent dans le wagon de tête. Le revers à Aguilera contre Soyaux-Angoulême (20-21) a mis un grand coup derrière la tête des Basques qui n'ont qu'une seule fois gagné deux fois ou plus d'affillée (Mont-de-Marsan, Perpignan et Béziers). L'Usap, elle, a connu de sérieux soubresauts avec notamment le limogeage de son staff au lendemain de la 5e journée. Sur le plan sportif, elle fait preuve d'une incroyable irrégularité.

Jean Sousa (Biarritz)
Jean Sousa (Biarritz)
  • Albi

Demi-finaliste en 2014-2015, Albi s'est enfoncé dans l'anonymat depuis. L'an passé, le SCA n'a pas confirmé ses ambitions. On pensait que c'était un accident de parcours. Sauf que c'est aussi le cas cette saison. Longtemps une référence, la mêlée tarnaise vole désormais en éclats et Albi a du mal à prendre ses distances avec la zone rouge. Sa phase aller demeure médiocre, pointant à une décevante 14e place et ne possédant que 5 points d'avance sur Béziers, premier relégable.

  • Béziers

Béziers, justement, c'est la déception majuscule. Leader au soir de la 2e journée avec des succès de prestige face à Agen et Oyonnax - les deux relégués de Top 14 qui occupent les deux premières places à l'issue de cette phase aller - l'ASBH s'est liquéfiée. Le symbole, c'est cette série incroyable de 9 défaites lors des 10 derniers matches. Le duo Edmonds - Carmignani en a fait les frais, histoire de donner un nouveau souffle. Mais il ne faut pas s'y tromper : la situation de Béziers est vraiment inquiétante.

Les joueurs de Béziers - octobre 2016
Les joueurs de Béziers - octobre 2016
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