Agen, c'est vraiment fort
Pro D2 - Supérieur en mêlée fermée et plus cohérent dans le jeu, Agen a dominé Biarritz (26-14) à Armandie et s'est qualifié pour la finale d'accession. Le SUA affrontera Montauban dimanche prochain pour un billet en Top 14.
Agen a gagné le droit de disputer une nouvelle finale d’accession, comme en 2015. Poussé par un stade Armandie gonflé à bloc, les Agenais ont eu globalement la maitrise d’un duel plus équilibré et indécis que ne le laisse penser le résultat final (26-14). Biarritz, auteur d’une belle entame et qui a connu un bon passage au milieu de la seconde période, n’a pas réussi à réaliser un nouvel exploit hors de ses terres, comme ce fut le cas à Mont-de-Marsan lors de la dernière journée de saison régulière. Les Biarrots ont manqué de jus, c’est certain.
C'est @agen_rugby qui affrontera nos guerriers vert et noir Dimanche prochain au Stade Chaban Delmas !#FINALEPROD2 #AllezSapiac pic.twitter.com/6RQBmS60IR
— USM Sapiac (@UsmSapiacRugby) May 14, 2017
Le BOPB pourra peut-être regretter cette décision forte à l’heure de jeu… En supériorité numérique suite au carton jaune de l’Agenais Sione Tau (52e), l’équipe de David Darricarrère a fait le choix de prendre les points, ce qui a alors ramené Biarritz à 6 longueurs d’Agen (20-14). Sauf que durant cette période à 15 contre 14, Maxime Lucu est allé à l’essai au terme d’une longue séquence (55e) et les Basques avaient retrouvé des couleurs en mêlée fermée après avoir souffert de longues minutes en conquête. Derrière, il n’y aura plus cette même fougue.
Darbo sur tous les fronts, Agen plus costaud
Soyez fous, il faut travailler comme des ânes, lâchait Mathieu Blin sur le bord du terrain à 10 minutes de la fin. Très ému, le technicien agenais encourageait ses troupes qui trouvaient alors un second souffle. Clément Darbo, intraitable au pied (6 sur 8), passait deux dernières pénalités (71e et 76e) qui scellaient une victoire acquise en première période. Le capitaine Antoine Erbani répondait à deux pénalités rapides des Biarrots pour marquer un premier essai en force (9e), puis Darbo trouvait la faille sous les poteaux juste avant la pause (40e).
On soulignera quand même ce léger doute au sein du collectif du SUA sur les temps faibles. D’ailleurs, l’échec de Lucu sur une pénalité des 30 mètres face aux poteaux (65e) n’est pas sans rappeler celui de Camille Lopez la veille en finale de Champions Cup… En cas de réussite, la fin aurait pu être tout autre car le BOPB serait revenu à 3 points à l’entame du dernier quart d’heure. On ne va pas réécrire l’histoire et l’on retiendra qu’Agen et Biarritz ont fait preuve de détermination et que la fraicheur semble avoir décidé du sort final.
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