Agen veut absolument éviter la crise de confiance

L'une a concédé le match nul devant son public et l'autre s'est largement inclinée à l'extérieur. Deux résultats différents pour deux équipes qui s'affronteront pour un choc au sommet de la deuxième journée mais Albi et Agen, deux prétendants désignés aux phases finales ont clairement manqué leur entame de championnat. Et si le SCA a réussi a arraché les deux points du match nul grâce à une pénalité de son ouvreur Daniel Kirkpatrick à la 74e, l'ancien pensionnaire du Top 14 n'a fait qu'illusion qu'une période sur la pelouse de Béziers avant de s'écrouler après la pause pour finalement s'incliner sur le score de 34 à 11.

Une quatrième défaite de rang pour le SUA après celles concédées face à Grenoble, Montauban et Albi lors des matches amicaux de pré-saison. Pas forcément l'idéal pour se mettre en confiance...

Ce match prouve qu'on est encore une petite équipe (Erbani)

On est une équipe qui est comme ça. On fait tout le temps les choses a l'envers. On savait très bien qu'il fallait répondre dans l'engagement en première mi-temps face à Béziers. C'est une équipe qui démarre toujours très fort en début de saison. De façon un peu contradictoire, on a lâché en seconde mi-temps, explique le tout nouveau capitaine d'Agen Antoine Erbani.

Ce n'est pas compréhensible mais c'est un peu notre façon de faire. C'est difficile à comprendre. Ce match prouve qu'on est encore une petite équipe". Des propos qui vont dans le même sens que ceux tenus par le demi de mêlée Clément Darbo à l'issue du match : Il n'y a qu'une chose à faire, c'est réapprendre à gagner. On n'a gagné que cinq matches la saison dernière, on est des tout-petits.

Le souvenir de 2014/2015

Une équipe agenaise qui doit aussi penser à se reconstruire après les départs ou arrêts de nombreux cadres durant l'intersaison comme Alexi Balès, Lionel Mazars, Marc Giraud, Djalil Narjissi ou encore Luke Hamilton. Des leaders qui manquent aujourd'hui à l'appel pour remobiliser les troupes dans les moments difficiles et prendre les bonnes décisions aux bons moments.

On ne devient pas un leader du jour au lendemain, il faut du temps et apprendre saison après saison. Le problème, c'est que nous n'avons pas de temps, rappelle Erbani qui n'a toutefois pas oublié la saison 2014/2015 qui avait permis à Agen de retrouver l'Elite malgré une saison avec des hauts et des bas.

Il va falloir grandir encore plus vite qu'il y a deux ans. Au final, on s'en était bien sorti mais on avait vécu une saison chaotique avec pas mal de sacrifices et d'exploits assez incroyables. On ne pourra peut-être pas recommencer à chaque fois. Et pour s'éviter bien des maux de tête, un succès dimanche (14h45) contre Albi à domicile serait probablement l'un des meilleurs remèdes...