Si efficace à l'extérieur en début de saison, Aurillac espère bien le redevenir à Perpignan

  • Latuka Maituku, le troisième ligne d'Aurillac
    Latuka Maituku, le troisième ligne d'Aurillac
  • Jeremy Davidson, l'entraîneur d'Aurillac
    Jeremy Davidson, l'entraîneur d'Aurillac
  • Deux Aurillacois tentent de stopper Thibaut Regard (Lyon)
    Deux Aurillacois tentent de stopper Thibaut Regard (Lyon)
Publié le Mis à jour
Partager :

PRO D2 - Deux victoires pour commencer puis quatre défaites. A l’extérieur, le Stade aurillacois a rencontré davantage de difficultés sur ces derniers matches. Adversaires plus méfiants et défense plus perméable sont deux explications avancées par Jeremy Davidson. À Perpignan vendredi, l’entraîneur cantalien attend que son équipe soit présente dans le combat et solide en défense.

Le Stade aurillacois a lancé sa saison sur d’excellentes bases grâce à sa solidité à Jean-Alric, où il est invaincu, et aussi à ses performances à l’extérieur. Lors de ses deux premiers déplacements à Biarritz et Montauban, il a décroché neuf points sur dix possibles. Depuis, il a plus de difficultés à s’exporter. Avec deux points pris sur 20. Dans le détail, Aurillac a concédé deux revers consécutifs à Narbonne (32-30) et à Béziers (54-40), un autre à Bourgoin (25-22) et enfin un dernier à Carcassonne le 4 décembre (24-3).

Davidson: "Il ne faut jamais manquer d'humilité"

Un match qui laisse un goût amer à l’un des entraîneurs cantaliens, Jeremy Davidson. On a été très déçus parce qu’on avait fait une très bonne préparation et à la sortie on n’a pas pu mettre en place le travail qu’on avait effectué. Il y a eu trop de fautes individuelles qui ont pénalisé le collectif. On a vu une équipe de Carcassonne qui avait vraiment besoin de gagner chez elle et nous on n’a pas été suffisamment bons dans la conservation du ballon.

Jeremy Davidson, l'entraîneur d'Aurillac
Jeremy Davidson, l'entraîneur d'Aurillac

Pour le coach nord-irlandais, cette baisse de rendement hors du Cantal s’explique par plusieurs facteurs. En début de saison, on a pu surprendre quelques équipes et en profiter, après comme on était bien placés (leader de Pro D2 après quatre journées, Ndlr), je pense qu’on était attendus partout, surtout face à des équipes qui avaient besoin de gagner. Il ne faut jamais manquer d’humilité en rugby. Gagner à l’extérieur en Pro D2, c’est quelque chose. On voit que même des équipes en fond de tableau sont capables de le faire, comme Dax qui s’est imposé à Montauban la semaine dernière (20-26).

Davidson: "Notre force en début de saison était notre défense"

La défense aussi a connu une baisse de régime sensible. Elle se classe aujourd’hui neuvième au nombre de points encaissés (242) alors qu’elle était très hermétique en début d’exercice. Cela n’a pas échappé à Davidson. Notre force en début de saison était notre défense. On était meilleure défense après quelques journées. C’est un secteur sur lequel Thierry Peuchlestrade, l’entraîneur des trois-quarts, et lui ont mis l’accent cette semaine avant de se rendre à Perpignan vendredi (19 heures).

Perpignan est une équipe très dense physiquement et qui joue assez direct. Quand ils commencent à avancer ils sont durs à arrêter parce qu’ils jouent avec beaucoup de passion et d’intensité chez eux, souligne l’ancien coach des avants de Castres.

Deux Aurillacois tentent de stopper Thibaut Regard (Lyon)
Deux Aurillacois tentent de stopper Thibaut Regard (Lyon)

La réaction des Usapistes redoutée

Aurillac, désormais troisième, se déplace chez une Usap, huitième, dans le doute, elle qui reste sur cinq matches sans succès. Jeremy Davidson craint la réaction des Catalans. On est bien conscients de la situation à Perpignan. Avec ce qu’il s’est passé la semaine dernière (défaite 41-8 à Narbonne, Ndlr) et le changement d’entraîneur (Grégory Patat remplacé par Philippe Benetton chez les avants), probablement, il y a dû y avoir un électrochoc. D’abord, on va essayer d’être présents au niveau du combat, de faire un bon match et après on verra.

Le Stade aurillacois avait bien réussi la saison dernière face à Perpignan, décrochant le match nul à Aimé-Giral (15-15) avant d’étriller les Sang et Or au retour (54-15). Les Usapistes ne l’ont sans doute pas oublié.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?