Rebondissement à Narbonne: Les Qataris ne viendraient plus!

Cela avait tout du bon conte de Noël. Finalement, il n'en sera rien pour les supporters narbonnais. Le fonds d'investissement qatarien intéressé par la reprise du RCNM aurait décidé de faire volte face malgré un accord trouvé il y a quelques jours de cela. Le problème, comme le soulignent La Dépêche du Midi et L'Indépendant, viendrait du président Rocky Elsom. Celui-ci aurait décidé de continuer seul de et se passer des services du fonds qatarien représenté par Jihad Manai. Une vraie surprise alors que tout semblait se diriger vers la bonne voie...

Vendredi dernier, Manai et Elsom s'entendaient pour une collaboration entre le RCNM et Qatar Investment Fund. Une conférence de presse était même convenue (16 décembre) pour en faire part et officialiser cet accord. Sauf que depuis leur rencontre, l'Australien Rocky Elsom, président du club audois, n'a plus donné de nouvelles. Il était convenu que nos avocats prennent contacts afin de détailler et finaliser notre collaboration, de préparer ce rendez-vous essentiel par rapport à l'attente de tous les Narbonnais. Les miens ont tenté à plusieurs reprises de contacter Monsieur Elsom. En vain, explique Jihad Manai dans les colonnes de La Dépêche du Midi.

Manai: "J'ai le sentiment d'avoir servi de fusible à Elsom"

Si Elsom "fait le mort", c'est qu'il y a bien une raison. J'ai réussi à le joindre mercredi par téléphone et, à nouveau, il n'est plus intéressé, indique le représentant du fonds qatarien, intéressé par la reprise du RCNM depuis une rencontre avec Gilbert Ysern, ancien dirigeant du club et actuel directeur général du tournoi de tennis de Roland-Garros. Surtout, Elsom estime avoir été quelque peu sous pression - afin d'accepter l'accord - et que ce n'est désormais plus le cas. Des partenaires narbonnais étaient notamment en désaccord avec la politique menée concernant le budget, la gestion du club ainsi que sa communication.

J'ai le sentiment de lui avoir servi de fusible dans le bras de fer qu'il mène. Je ne comprends pas comment on peut ainsi changer d'avis en si peu de temps ! Dans le monde des affaires, ce n'est pas possible. Je pense quand même qu'il a raté une bonne occasion avec mon offre…, a déploré Manai, qui a indiqué que c'était bel et bien fini avec Narbonne. N'ayant plus d'alter ego avec qui mener le deal depuis mercredi 16 heures, je me suis désengagé.

Retrouvez l'intégralité de l'entretien accordé par Jihad Manai à La Dépêche du Midi ici...