Pour Soyaux-Angoulême, l'effet de surprise est passé

  • Julien Laïrle - Soyaux Angoulême
    Julien Laïrle - Soyaux Angoulême
  • Julien Laïrle et ses joueurs
    Julien Laïrle et ses joueurs
  • Julien Larroque - Soyaux Angoulême
    Julien Larroque - Soyaux Angoulême
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PRO D2 - Battus chez eux pour la première fois par Biarritz, les Angoumoisins ont relevé la tête. Dès vendredi à Aurillac, ils voudront montrer qu'ils ont retrouvé la hargne du début de saison, qui leur avait si bien réussi.

Cinquième de Pro D2 à la mi-temps du championnat, Soyaux-Angoulême vit depuis le début de l’année un retour aux affaires moins souriant. On fait plus que survivre en Pro D2 aujourd’hui, souligne toutefois le manager charentais Julien Laïrle, dont la situation de son équipe, 9e, tranche avec celle de l’autre promu, Vannes, 14e, en prise directe pour son maintien avec Albi.

S'il y a eu deux défaites plutôt sèches à l’extérieur (41-9 à Béziers et 27-3 à Montauban) et surtout le premier revers à domicile au stade Chanzy contre Biarritz (12-19), lors de la dernière journée, quelle semble lointaine la déprime chez les Violet et Blanc. Cette défaite contre Biarritz a été une remise en question, remarque Laïrle. Il a été assez difficile de laisser partir les joueurs en vacances tant le discours extérieur peut assez vite prendre la tête. Mais les choses ont été dites et ça va mieux. La défaite est balayée, dit le centre Romain Chabat. Dès vendredi, on est revenus avec la banane.

Julien Laïrle et ses joueurs
Julien Laïrle et ses joueurs

Si le revers de Biarritz est un coup de canif dans la dynamique qu’entretenait le SA XV à Chanzy, la manière, elle, a de quoi les rassurer. C’est l’un des matches les plus aboutis offensivement. On a péché dans la finition : on a six franchissements mais on en met aucun au fond. Notre jeu est orienté vers la prise de risque, il peut y avoir du déchet, analyse le manager du SA XV.

Encore 11 combats à disputer

Avec seulement quatre points pris durant ce bloc de quatre matches - grâce à la victoire à la maison contre Albi (26-17) -, la bande de Julien Laïrle et Rémy Ladauge a vu le bas du tableau se rapprocher. Mais sans catastrophisme. Toutes les équipes ont leur trou, relativise Julien Laïrle. On n’est pas une écurie comme le sont Oyonnax, Agen ou Perpignan. C’est positif si l’on est déçus de perdre une ou deux places, remarque Romain Chabat, ça veut dire qu’on est de plus en plus gourmands. On est beaucoup plus attendus, on n’est plus la surprise.

Julien Larroque - Soyaux Angoulême
Julien Larroque - Soyaux Angoulême

C’est à Aurillac, vendredi, que le SA XV entamera le premier de ses onze derniers combats, dans un stade Jean-Alric où Oyonnax a mis fin (24 - 26), le 22 janvier, à l’invincibilité des Cantaliens qui durait depuis plus de deux ans. C’est dire si de combat, il devrait en être question. Je suis très impatient d’être à vendredi mais pas pour le résultat, déclare encore Julien Laïrle.

On a prouvé qu’on savait breaker, marquer ou défendre pendant 2 minutes 30 sans prendre d’essai. On rivalise dans tous les secteurs du jeu contre toutes les équipes, en conquête, en touche ou sur les ballons portés. On doit s’occuper de nous et retrouver cette petite peur de jouer sa survie sur un terrain. Pour la fin de la saison, c’est l’objectif des Charentais, avec le maintien évidemment. Oui, c’est cette hargne de début de saison, termine Romain Chabat. La défaite de Biarritz a piqué, elle a réveillé de l’appétit dans le groupe. Alors si Aurillac est revanchard, on l’est nous aussi.

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