Narbonne à la recherche d'efficacité

  • Saia Fekitoa (Narbonne) - Narbonne-Bourgoin, 4 septembre 2015
    Saia Fekitoa (Narbonne) - Narbonne-Bourgoin, 4 septembre 2015
  • Justin Harrison, entraîneur de Narbonne - 11 mai 2014
    Justin Harrison, entraîneur de Narbonne - 11 mai 2014
  • Otilo Kafotomaki (Narbonne) face à Bourgoin - 4 septembre 2015
    Otilo Kafotomaki (Narbonne) face à Bourgoin - 4 septembre 2015
Publié le Mis à jour
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PRO D2 - La victoire quoi qu’il en coute, c’est le lot de toutes les équipes qui peinent à s’imposer à l’extérieur comme Narbonne. Pour décramponner les Montois, qu'ils vont rencontrer samedi à 19h30, les Narbonnais n’ont rien échafaudé de particulier, ils voudraient seulement se montrer plus efficaces et pragmatiques.

Des regrets, de l’amertume et probablement un fond de colère. Voilà ce qu’ont ramené les Audois de leur déplacement à Dax. Et le point de bonus ? Oui aussi mais il n’a pas suffi à rassasier Justin Harrison le technicien du RCNM : Notre stratégie était bonne, on s’est donné la possibilité de concrétiser nos temps forts mais le souci c’est que des erreurs individuelles sont venues gâcher notre travail : ballons tombés, plaquages manqués, une somme de petites fautes qui aboutissent sur une grande faute : la perte du match. Et par voie de conséquence, 1 petit point de bonus défensif plutôt que les 4 points de la victoire.

Justin Harrison, entraîneur de Narbonne - 11 mai 2014
Justin Harrison, entraîneur de Narbonne - 11 mai 2014

La réception de Mont-de-Marsan s’accompagne donc d’une petite poussée de pression : Ce bloc de matches est long et nous contraint à nous déplacer trois fois sur cinq. C’est pour cette raison que la réception de Mont-de-Marsan nous oblige à être très appliqués pour se donner une chance de faire mieux que face à Dax."

Belzons : "Notre principal ennemi, c’est nous"

Après un début de saison poussif, les Montois ont retrouvé quelques certitudes notamment grâce à deux victoires pleines d’autorité face à Bayonne et Albi. Ils ont retrouvé ce qui faisait leur force la saison passée : des avants polyvalents et notamment une troisième ligne qui assure bien le relais avec les trois-quarts. Il y a chez eux la volonté de jouer vite mais de jouer intelligemment en s’appuyant sur une charnière qui conduit bien ses avants et contrôle le jeu. Pour gagner il faut être dans le combat mais pas seulement mais il faut y ajouter de l’intelligence. C’est impossible de gagner en se rentrant dedans pendant 80 minutes ; les joueurs doivent trouver les bons angles de course et savoir pourquoi il faut se positionner là et pas là-bas. C’est ça qui doit nous faire gagner des matchs.

Otilo Kafotomaki (Narbonne) face à Bourgoin - 4 septembre 2015
Otilo Kafotomaki (Narbonne) face à Bourgoin - 4 septembre 2015

Le discours de Harrison est d’ailleurs relayé par les joueurs qui ont pris le parti de se focaliser sur leurs problèmes avant de songer à ceux que pourraient poser les gars d’en face. On ne pense pas trop à Mont-de-Marsan, on pense d’abord à nous. Notre principal ennemi c’est nous, résume le troisième ligne centre Paul Belzons. Cet ennemi intérieur c’est cette incapacité à bonifier les efforts consentis, à concrétiser. Une habitude d’autant plus fâcheuse que le Racing ne tourne jamais le dos au jeu. Par obligation car il ne dispose pas des mêmes attributs physiques que nombre de ses adversaires, mais aussi par conviction car Harrison a toujours prôné un jeu ouvert et porté sur l’offensive. Le Racing franchit toutes les lignes sauf la dernière, celle qui lui permettrait de s’affaler dans l’en-but plus régulièrement. Et de vivre une saison plus sereine…

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