Nos Tops et Flops : la classe de Bustos Moyano, la touche désastreuse d'Aurillac
FINALE PRO D2 - Du grand match de Martin Bustos Moyano ou Jean Monribot à la défaillance de la touche aurillacoise en passant par le jour sans de la charnière Boisset-Petitjean, voici nos Tops et Flops de la finale d'accession.
Les Tops
- Martin Bustos Moyano (Bayonne)
Il avait déjà sauvé l'Aviron de la relégation il y a deux ans, il a cette fois-ci offert la remontée au club basque. Un récital au pied avec un 7/8 et les 21 points de Bayonne lors de cette finale. A l'image de sa saison, l'arrière argentin a fait preuve d'un sang-froid incroyable pour punir l'indiscipline aurillacoise.
- Jean Monribot (Bayonne)
Capitaine exemplaire, le flanker basque (qui a terminé numéro huit ce samedi) a une nouvelle fois survolé les débats. Au combat, au relais de ses trois-quarts... il était tout simplement partout. Certainement l'un des tout meilleurs joueurs de Pro D2 cette saison.
- Pieter van Lill (Bayonne)
Incertain avant la rencontre car touché à une cheville contre Colomiers en demie, le numéro huit basque n'a passé que 50 minutes sur la pelouse de Toulouse. Mais quelle débauche d'énergie ! Le Namibien n'a cessé d'avancer et de créer des brèches en première période.
- Pablo Huete (Bayonne)
Une grosse activité pour lui aussi. Le deuxième ligne chilien a gratté des ballons au sol, volé des munitions en touche et s'est montré très disponible dans le jeu. Comme les autres, une finale à l'image de sa très grosse saison.
De retour en top14 grace a la poutre chilienne!!!!??????????? pic.twitter.com/H6IiBprZfa
— Richard Choirat (@richychoirat) June 4, 2016
Les Flops
- Maxime Petitjean (Aurillac)
Contrairement à Bustos Moyano, le buteur cantalien est lui passé à côté de son match, avec notamment 3 échecs au pied qui coûtent cher au final. Mais aussi certains mauvais choix dans la conduite du jeu. Un jour sans pour le meilleur réalisateur du championnat.
- Paul Boisset (Aurillac)
Il nous a habitués à tellement mieux depuis de longues saisons maintenant... Aucun ballon gratté (sa spécialité), un peu transparent dans son animation. Et surtout, trop peu d'alternance.
- La touche d'Aurillac
Ce samedi, le Stade aurillacois a vraiment mal négocié ses temps forts. Avec notamment 4 touches perdues à des moments cruciaux. Dont 2 aux 67e et 68e minutes dignes d'un sketch alors que le SACA pouvait encore revenir au score.
- Pelu Taele (Bayonne)
Une entrée en jeu cataclysmique ! Un carton jaune pour sa première action et à son retour, un déblayage façon piscine avant un nouveau plaquage haut. Mais pourquoi ?!
- Guillaume Rouet (Bayonne)
Du déchet et des choix pas toujours judicieux... Malgré un gaz remarquable, le demi de mêlée bayonnais n'a pas souvent pris la bonne décision. Il aurait notamment pu calmer le jeu à certains moments au lieu de rendre des ballons au camp adverse.
Le 9 bayonnais est catastrophique clairement le maillon faible de l'aviron cet aprèm #SACAAB #ABSACA
— La Buvette d'Armandie (@buvettearmandie) June 4, 2016
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