Toujours aussi intraitable à domicile, Aurillac a un pied en demie

Aurillac se rapproche un peu plus d’une demi-finale à domicile avec ce 14e succès dans son antre de Jean-Alric face à Perpignan (19-6). Une rencontre très âpre avec un seul essai signé Robert Lilomaiava pour Aurillac (29e). Les buteurs, Maxime Petitjean (6e, 30e, 39e, 52e, 56e) et Jonathan Bousquet (36e, 42e) ont fait le reste. Perpignan dit adieu ce soir à une demi-finale à Aimé-Giral mais peut encore terminer dans le Top 5.

On s’y attendait, les phases finales ont déjà commencé en Pro D2. Ce jeudi soir, dans un stade Jean-Alric plein à craquer, Aurillacois et Perpignanais se sont rendus coups pour coups. Une rencontre très fermée qui s’est résumée en un très gros duel défensif et de nombreuses phases de conquête. Et à ce jeu-là, c’est le paquet cantalou qui a largement pris le dessus sur son homologue catalan notamment en mêlée. Des fautes qui ont coûté très cher aux Perpignanais tant on connaît la réussite du buteur d’Aurillac, Maxime Petitjean, auteur de 14 des 19 points inscrits par son équipe.

Boisset, symbole de la maîtrise aurillacoise

Pourtant, les joueurs de l’Usap étaient venus pour jouer et ont tout tenté pour percer la muraille aurillacoise. En vain. Pire, cet appétit de jeu s’est retourné contre eux avec un renvoi aux 22m joué très court pour tenter la récupération et qui accouchait finalement du seul essai du match pour… Aurillac. Amorphes au début du deuxième acte, les hommes de Philippe Benetton et François Gelez laissaient les Cantalous maîtriser la destinée de cette rencontre. À ce propos, il faut souligner la très grosse performance de Paul Boisset. Plaqueur, gratteur, passeur, le demi de mêlée auvergnat était partout et a grandement contribué à ce résultat face à un concurrent direct.

Aurillac reste invincible à domicile et passe provisoirement devant Bayonne. Si mathématiquement, la demi-finale n’est pas encore assurée, les Aurillacois ont fait un très grand pas vers une place dans le dernier carré de Pro D2. Pour Perpignan, après plus de six mois de disette en dehors de leurs terres, la solution n’a toujours pas été trouvée. La lutte est clairement ouverte avec Mont-de-Marsan, Colomiers et Béziers.