Aurillac s'offre d'entrée un exploit à Biarritz

  • Maxime Petitjean (Aurillac) - août 2015
    Maxime Petitjean (Aurillac) - août 2015
Publié le Mis à jour
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PRO D2 - Face à des Biarrots trop brouillons devant leur public d'Aguilera, les Aurillacois ont réussi un sacré coup en allant chercher un premier succès à l'extérieur (25-28).

Très inconstant et brouillon, le Biarritz olympique chute dès la première journée à domicile 25-28 face à des Aurillacois sans complexe. Les Cantaliens ont envoyé du jeu et n'ont pas semblé paniquer quand le BOPB a montré les dents, en fin de première période. Des Basques qui vont regretter ces baisses de régime successives, responsables de cette déconvenue à domicile. Bel exploit du SACA.

Il y a un an quasiment jour pour jour, le Stade aurillacois chutait à Aguiléra dans les dernières secondes de la rencontre. Ce dimanche, les Cantaliens ont tout fait pour ne pas voir ce cruel scénario se reproduire. Pour cela, ils ont d’abord tapé un grand coup sur la tête de Biarrots passifs en début de rencontre pour mener 12-0. Des Basques piqués qui vont réagir pour recoller à 12-12 mais il apparaissait évident que les hommes de Benoît August étaient branchés sur courant alternatif passant du très consistant au néant en quelques minutes seulement.

Un effectif décimé

Pour preuve, le BO a inscrit 12 points en cinq minutes mais en a encaissé six dans les cinq minutes suivantes ! Des sautes de concentration que les Aurillacois ont tôt fait de sentir et d’exploiter et évitant de "perdre" trop de temps dans les rucks pour privilégier le jeu au large. Une justesse technique et tactique suffisante pour mettre en doute l’adversaire. Marquer trois essais sur la pelouse d’un prétendant aux phases finales n’est pas chose courante et ça illustre bien les qualités de cette équipe.

Benoît August ne se cachera certainement pas derrière cette excuse pour expliquer la défaite mais en début de partie le BO comptait 5 joueurs de première ligne parmi les 8 remplaçants ! Et forcement remplacer un deuxième ligne par un pilier, "ça ne le fait pas !". Cette situation peut expliquer une partie de l’échec mais globalement le BO a eu la possibilité de l’emporter ou au moins de revenir à égalité dans les dernières minutes. Des opportunités que les Basques n’ont su saisir au contraire de Cantaliens parfois bousculés mais autrement plus réguliers sur la durée. 

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