On va voir ce que Perpignan a sous le capot !

  • Jean-Pierre Perez, troisième ligne de Perpignan
    Jean-Pierre Perez, troisième ligne de Perpignan
  • Sona Taumalolo, le pilier gauche de Perpignan
    Sona Taumalolo, le pilier gauche de Perpignan
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Les trois premiers matchs ont laissé un goût d’inachevé et pas seulement sur le plan comptable. Certes l’engagement tant espéré est là mais l’efficacité fait encore défaut.

La patience et le sport de haut niveau ne font pas bon ménage… Dans un monde idéal, l’Usap qui descend de Top 14 aurait dû tout écraser sur son passage, les gros comme les petits. Ce n’est pas le cas et les Catalans loin d’être dupes étaient bien conscients que l’adaptation serait longue. Oui mais longue comment ? Faudra-t-il être patient où très patient ? Au regard des premiers matchs les aficionados Sang et Or peuvent nourrir quelques espoirs: globalement l’Usap domine et tient les matchs ; il les tient mais ne les tue pas et c’est  précisément là que se situe le problème pour Alain Hyardet. "Il faut conclure et mettre à profit notre domination détaille le directeur du rugby de l’Usap. Quand tu ne tues pas les actions tu te mets en difficulté et à la sortie ça se retourne contre toi".

Sur courant alternatif, les Catalans ont montré qu’ils sont capables d’emballer le jeu et d’élever la cadence mais pas toujours de façon continue. "L’objectif c’est de maintenir des séquences qui vont durer longtemps ; ça veut dire que nous devons nous déplacer de façon plus efficace en répartissant le travail entre les joueurs. De cette façon nous conserverons la lucidité pour scorer proche des lignes de but", poursuit le technicien. Derrière ce constat se cache aussi la difficulté de jouer ensemble car si une majorité des joueurs présents aujourd’hui étaient déjà là la saison dernière, tous n’étaient pas titulaires: ça vaut notamment pour des postes clés, la charnière, le talonnage, la troisième ligne…

La chasse aux détails

Jeudi matin l’entraînement a donc trainé un peu en longueur. "On travaille les réglages, explique Romain Terrain. On manque encore de repères donc on répète pour que ces automatismes arrivent au plus vite. Mais il faut un peu de temps et c’est au fil des matchs qu’on verra l’évolution". Il manque à l’Usap ce côté froid et clinique qui viendrait sanctionner par des points la moindre faiblesse adverse. Du sang froid il en faudra samedi à l’heure de pénétrer dans la cuvette de Sapiac. "On a pu voir à la vidéo que les Montalbanais construisent leurs matchs devant avec un point qui est le maul, maul qui nous a fait perdre le match à Tarbes, donc nous sommes avertis". Avertis aussi de l’ambiance qui va régner dans le stade: "Quand tu rentres sur le terrain tu n’as pas envie de t’échauffer, tu as envie de jouer !". Ça tombe bien, tout le monde a hâte de voir ce que l’Usap a sous le capot !

Jean-Pierre Perez, troisième ligne de Perpignan
Jean-Pierre Perez, troisième ligne de Perpignan
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