Narbonne: Rester froid dans un contexte bouillant

  • Sébastien Rouet (Narbonne) face à Perpignan - Décembre 2014
    Sébastien Rouet (Narbonne) face à Perpignan - Décembre 2014
  • Justin Harrison, entraîneur de Narbonne - 11 mai 2014
    Justin Harrison, entraîneur de Narbonne - 11 mai 2014
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Tous les ingrédients indispensables sont ici réunis à la tenue d’un bon match de rugby: Narbonne plongé dans la lutte pour le maintien reçoit l’Usap engagé dans le combat pour les phases finales. Le tout sur fond de suprématie régionale…

Le discours est comme souvent très convenu et il faut s’armer de patience pour tenter de percer la carapace de Justin Harrison. L’an passé, à la même époque, tandis que son équipe marchait sur l’eau et filait vers les phases finales l’entraîneur australien ne bombait pas le torse et n’avait pas un mot plus haut que l’autre… Et aujourd’hui que son équipe à le feu au derrière , il ne semble pas plus tourmenté. Posture ? Même pas ! Simplement un état d’esprit un peu abscons pour les Latins que nous sommes…

Et à ce titre pour Harrison, Perpignan n’est pas le centre du monde mais une équipe comme une autre. Oui ils sont sur des résultats positifs depuis quelques matchs mais on ne pense pas plus que ça à la notion de derby. Alors comme d’habitude et bien que nous recevions Perpignan je ne demande rien d’énorme ou d’impossible à mes joueurs. Je leur demande simplement d’être efficaces. J’ai joué moi aussi des derbys en Super 12 devant 60 000 mille personnes entre New South Wales et les Brumbies, deux villes s’affrontent: Sydney contre Canberra c’est énorme ! C’est intense, c’est hyper chaud mais ça ne change rien en termes de jeu. Le risque, c’est d’être distrait et déconcentré par les sollicitations extérieures. Bien entendu si un joueur n’est pas nerveux avant un match comme ça, c’est qu’il n’est pas normal ! Mais il faut arriver à gérer cette pression.

Harrison: "Assurons la performance et le résultat viendra"

Parmi les joueurs, le jeune deuxième ligne Hans Nkinsi prendra place sur le banc des remplaçants et ne fait pas mystère de son plaisir de jouer ce genre de rencontre. Il y a beaucoup d’envie. Alors oui c’est un derby mais comme dans  tous les matchs il faut répondre présent et on compte sur les supporters pour nous aider. Point important: ne pas se laisser emporter par le contexte. Narbonne reste sur des résultats que l’on se hasarderait à qualifier de positif compte tenu du contexte avec neuf points pris en quatre matchs. Un rythme bien trop lent certes mais qui a malgré tout suffi pour entretenir l’espoir.

Le but est de continuer à prendre des points. On veut montrer qu’on va s’accrocher et qu’on ne va rien lâcher. Le point de bonus pris à Albi (défaite 17-13) est très important pour la confiance mais le travail n’est pas fini. Le toujours flegmatique Harrison conforte cette idée que Narbonne a opéré un léger redressement et que depuis Noël c’est un peu mieux. Prendre quelques points de bonus c’est bien mais notre ambition doit être toujours se mettre en position de gagner. Assurons la performance et le résultat viendra. Reste que le temps presse…

Justin Harrison, entraîneur de Narbonne - 11 mai 2014
Justin Harrison, entraîneur de Narbonne - 11 mai 2014
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