Narbonne croit en son projet

  • Justin Harrison, entraîneur de Narbonne - 11 mai 2014
    Justin Harrison, entraîneur de Narbonne - 11 mai 2014
  • Vincent Rattez, ailier de Narbonne - 11 mai 2014
    Vincent Rattez, ailier de Narbonne - 11 mai 2014
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Après deux défaites en autant de matchs, Narbonne est dans l’obligation de réagir et de se relancer. Et c’est face à une vieille connaissance, Béziers, qu’il va falloir rebondir devant un Parc des Sports et de l’Amitié que l’on espère bouillant.   

L’affiche faisait lever les foules jusqu’au début des années 2000 avant que ces deux clubs mythiques du rugby français ne soient un peu martyrisées par les exigences économiques du rugby pro. Qu’à cela ne tienne, sans avoir la prétention de réécrire l’histoire, les voisins languedociens restructurent doucement leurs clubs. Narbonne attend d’ailleurs beaucoup d’une saison qui a pourtant mal commencé. Deux défaites, deux défaites le sentiment d’être passé à côté. "Contre Carcassonne nous sommes devant à deux minutes de la fin puis on commet quatre fautes consécutives, on recule de 60 mètres et on prend une pénalité", peste toujours Justin Harrison. Le technicien râle d’autant plus qu’il a eu tout loisir durant la semaine de faire tourner la vidéo pour comprendre ce qui n’a pas fonctionné: "Sur l’ensemble du match nous avons commis 24 fautes de main alors que notre moyenne pour la saison dernière était de 10… On a essayé de se faire trop de passes alors que le meilleur choix aurait été de garder le ballon".

A ce déchet plus que rédhibitoire il faut rajouter les 15 pénalités concédées ; ainsi lesté Narbonne a fini par craquer, sans pour autant sombrer dans le doute comme l’explique le demi de mêlée Sébastien Rouet. "Nos deux premiers matchs se ressemblent dans la mesure où nous n’arrivons pas à concrétiser nos temps forts. On a donc passé la semaine à travailler sur les petits détails pour retrouver confiance en notre jeu". Et son coéquipier Etienne Herjean de rajouter: "Si on sentait qu’on n’était pas au niveau le doute pourrait s’installer mais ce n’est pas le cas. C’est nous qui faisons le jeu donc oui c’est frustrant de perdre mais nous savons porter le ballon, construire et jouer". Reste à trouver la bonne carburation…

Maintenir le cap

Qu’ils l’admettent ou pas, les Narbonnais sont sous pression: les deux défaites, dont une à domicile, conjuguées à la venue des Biterrois mettent du piment dans ce début d’exercice. Car Béziers, qui a réussi son envol, viendra totalement libéré et avec l’envie de frapper un grand coup. "La pression est toujours la même, temporise Justin Harrison. Il ne faut pas porter la défaite comme un fardeau sinon tu ne progresses jamais". Dans bien des cas, une équipe qui perd à tendance à réduire ses ambitions et à passer sous silence les intentions de jeu. "C’est le jeu qui crée le plus d’opportunités de marquer, poursuit le technicien australien. Nous avons d’ailleurs eu beaucoup d’opportunités de marquer sur nos premiers matchs : nous avons franchi 8 fois contre Mont-de-Marsan et 6 fois contre Carcassonne uniquement sur le deuxième période… Donc il n’est pas question de changer notre système de jeu ; sur ces deux matchs si nous étions allés au bout de nos mouvements nous aurions gagné de 30 points !" Un Biterrois averti en vaut deux…

Vincent Rattez, ailier de Narbonne - 11 mai 2014
Vincent Rattez, ailier de Narbonne - 11 mai 2014
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