Narbonne: cohésion es-tu là ?

  • Terterani Erasito, le capitaine de Narbonne (mai 2014)
    Terterani Erasito, le capitaine de Narbonne (mai 2014)
  • Justin Harrison, entraîneur de Narbonne - 11 mai 2014
    Justin Harrison, entraîneur de Narbonne - 11 mai 2014
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On pensait Narbonne capable de surfer sur sa fin de saison dernière. Mais après quatre journées et avant de recevoir des Albigeois invaincus, force est de constater que le Racing tarde à trouver son rythme de croisière.

Dans les travées du Parc des Sports et de l’Amitié, les supporters espèrent que la saison 2014 n’aura pas été un feu de paille et que leur équipe peut encore les faire vibrer. Si le début de saison est poussif, il ressemble finalement peu ou prou à l’exercice précédent. "Il y a des points communs entre les deux débuts de saisons, reconnait Justin Harrison, entraîneur du Racing. Notre jeu n’est pas en place, nos matchs ne sont pas bons et ça provoque de la frustration chez les joueurs. L’équipe travaille bien durant la semaine et ce n’est pas évident à vivre quand ça ne marche pas en match".

Narbonne et son jeu basé sur l’attaque éprouve donc quelques difficultés à imposer: la vitesse d’exécution fait défaut, les courses sont moins tranchantes, moins précises et l’adversaire s’il est parfois débordé, n’est jamais renversé. "Et dans ce cas-là, quand une équipe est en difficulté, elle a tendance à choisir la solution individuelle plutôt que collective, regrette le technicien australien. Pourtant l’effectif a peu changé et les recrues, notamment Edmonds, Kafotamaki ou Eadie, font de bons matchs". Pas d’inquiétude cela dit car les maux sont vite identifiés: incapacité à scorer face à Mont-de-Marsan, inattention à Carcassonne, manque d’agressivité défensive à Agen, bref les Narbonnais savent que pour l’heure leur jeu n’est pas assez consistant pour dominer franchement l’adversaire. "Mais je veux que l’on reste positifs, insiste Justin Harrison. Essayons de nous rapprocher de ce que nous faisons à l’entraînement".

Harrison:  "Albi ? En un mot, dangereux !"

Car si Narbonne mouline, Albi déroule… Les Tarnais sont invaincus après quatre matchs et avancent sans complexes. "Ils ne se contentent pas de chandelles, mêlées, touches et mauls, décrit Justin Harrison. C’est une équipe qui aime jouer, mais lorsqu’il faut gagner un match dur, ils savent aussi le gagner. En un mot, ils sont dangereux !" Et pour gagner, Ugo Mola, l’entraîneur albigeois, s’appuie notamment sur une troisième ligne très complémentaire, véritable poumon de l’équipe. Faleafa, Farre et Tavalea dictent leur loi. "Si la troisième ligne domine, c’est elle qui décide de la vitesse du jeu. La troisième ligne d’Albi comprend quand il faut libérer, porter ou se dégager, les joueurs travaillent très bien ensemble". Travailler ensemble, c’est pour l’heure ce qui manque à Narbonne ; et face à une équipe qui lui ressemble, les blocages pourraient bien sauter.

Justin Harrison, entraîneur de Narbonne - 11 mai 2014
Justin Harrison, entraîneur de Narbonne - 11 mai 2014
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