Même s'il dépend surtout des autres, Aurillac doit d'abord faire le boulot

  • Jack McPhee, l'arrière d'Aurillac, face à Massy (février 2015)
    Jack McPhee, l'arrière d'Aurillac, face à Massy (février 2015)
  • Jeremy Davidson, l'entraîneur d'Aurillac
    Jeremy Davidson, l'entraîneur d'Aurillac
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En s’inclinant à Mont-de-Marsan samedi dernier, Aurillac a compromis ses chances de disputer une demi-finale cette saison. Il lui reste un petit espoir: l’emporter déjà avec cinq points contre Bourgoin dimanche. Si c’est le cas, le Stade aurillacois pourra alors se pencher sur les résultats d’Albi contre Pau et de Biarritz à Dax.

Après sa superbe victoire bonifiée contre Perpignan (52-14), Aurillac n’a pas su enchaîner par un bon résultat à Mont-de-Marsan samedi dernier (défaite 27-3). On est tombés sur une équipe qui jouait pratiquement un quart de finale à la maison. Nous, on n’a pas eu la maîtrise nécessaire mais Mont-de-Marsan a fait un match exceptionnel en défense, souligne Jeremy Davidson, l’entraîneur du Stade aurillacois. Cette défaite contre un membre du top 5 a sérieusement compromis les chances des joueurs du Cantal d’accéder à une demi-finale comme il y a deux ans. Avant cette dernière journée, ils comptent quatre points de retard sur Biarritz, sixième, et Albi, cinquième et dernier qualifié actuel.

Davidson: "On va tout faire pour y arriver et à 17 heures dimanche on fera les comptes"

Il y a toujours un petit espoir mathématiquement. On va tout faire pour y arriver et à 17 heures dimanche on fera les comptes pour voir où on est, si notre saison est finie ou pas, expose l’Irlandais. Dans un premier temps, Aurillac, septième, doit décrocher une victoire à cinq points contre Bourgoin, car en cas d’égalité avec Albi, il serait devancé par les Tarnais. Mais Jeremy Davidson veut que son équipe fasse d’abord les choses dans l’ordre et qu’elle ne sous-estime pas les Berjalliens. Il faut qu’on garde de l’humilité. On veut gagner ce match bien sûr pour garder l’espoir de qualification mais on veut gagner le match d’abord. Bourgoin est une équipe dangereuse.

Jeremy Davidson, l'entraîneur d'Aurillac
Jeremy Davidson, l'entraîneur d'Aurillac

Une équipe du CSBJ qui a obtenu son maintien lors de la dernière journée et qui donc ne viendra pas jouer sa survie à Jean-Alric. Peut-être que ça peut compter, mais en mettant presque 50 points contre Béziers (49-7), ils vont venir avec plein de confiance pour finir cette saison comme il faut et mettre cette saison difficile derrière eux, pense le technicien, qui a prolongé récemment son contrat dans le Cantal jusqu’en 2022.

Pau jouera-t-il le jeu à Albi?

Si l’issue est favorable contre Bourgoin, Aurillac pourra alors se pencher sur ce qu’a fait Albi à domicile contre Pau et Biarritz à Dax. Jeremy Davidson espère que les Palois joueront le jeu dans le Tarn, eux qui sont assurés de monter en Top 14 depuis plusieurs semaines.

Si la qualification n’est pas au bout, le Stade aurillacois l’aura sans doute laissée échapper lors de déplacements à Massy, Albi ou Colomiers. Ou… contre Albi à Jean-Alric, la seule défaite de sa saison à domicile. On s’aperçoit que ce match contre Albi (19-20, le 8 novembre, ndlr) nous coûte cher maintenant dans les comptes, constate Davidson. S’il ne peut revenir en arrière, Aurillac peut au moins se raccrocher au proverbe: "tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir".

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