"Épuisé", Mérin va lui aussi jeter l'éponge

Les deux porteurs du projet de fusion entre le Biarritz olympique et l'Aviron bayonnais en ont vu assez... Après le rejet de ce rapprochement afin de former une nouvelle entité basque lors du vote de la section Omnisports de Biarritz mardi soir, c'est d'abord Serge Blanco qui a quitté son poste à la présidence du BOPB. Alors que le rugby amateur de Bayonne n'a lui pas eu l'occasion de rendre son verdict (le vote était prévu vendredi), la situation n'est pas meilleure du côté de l'Aviron.

Une dernière mission avant de partir

C'est évident que je vais démissionner, a déclaré Mérin. Mais pas comme ça, à la va vite. Je veux, avant, laisser le club sur les bons rails. Nous allons réunir les actionnaires et le Conseil de Surveillance rapidement pour pour permettre cela. C'est très compliqué de diriger l'Aviron bayonnais et je suis épuisé. Ma décision est ferme et irrévocable. Fatigué après une fin de saison et un début d'été très mouvementés, Mérin va donc imiter Blanco et laisser sa place.

Avant de partir, il aura pour mission de trouver un million d'euros avant début juillet pour passer sans encombre l'examen de la Direction nationale d'aide au contrôle de gestion (DNACG) et ainsi permettre à Bayonne de s'exprimer en Pro D2. Je n'ai pas envie de m'avancer pour le moment pour savoir si cela sera réalisable, a-t-il ajouté, pessimiste, en attendant de rencontrer ses joueurs cadres (Joe Rokocoko, Jean Monribot, Matthieu Ugalde, Martin Bustos Moyano, Santiago Fernandez...) qu'il avait convaincus de rester dans la perspective de la fusion et qui pourraient demander à partir.