A Aurillac, les demi-finales restent en ligne de mire

Sur les deux dernières journées de Pro D2, le Stade aurillacois a fait une mauvaise opération dans l’optique des demi-finales. En ne récoltant qu’un point en deux déplacements -Colomiers et Albi-, il est redescendu au septième rang, le SCA lui est passé devant, et Biarritz, cinquième et dernier qualifié actuel, compte désormais cinq points d’avance sur lui à trois journées de la fin. Le moindre faux pas, qui plus est à domicile, est désormais interdit pour Aurillac qui reçoit samedi Perpignan.

Il faudra mettre beaucoup d’engagement, faire les choses dans le bon ordre. Et surtout concrétiser nos actions, ce qu’on n’a pas su faire à Colomiers et à Albi, pour faire la course en tête. Dans les derniers matches, on n’a pas marqué sur les actions où on aurait dû le faire. C’est ce qui nous a mis en difficulté et empêché d’avoir une victoire. Et ce qui nous a aussi fait sortir des cinq, analyse Paul Boisset. Le problème, c'est que Perpignan, deuxième, est un gros morceau de ce championnat qui a aussi besoin de points pour s’assurer une demi-finale à domicile. On s’est aperçu sur les vidéos que c’est une équipe très difficile à manœuvrer. Elle a mis un peu de temps à entrer dans la Pro D2 mais maintenant elle est bien en place et pratique un beau jeu. Ça va être un match dur et de phase finale, poursuit Boisset.

Boisset: "Si on n’y croit pas là, il faut tout arrêter"

Du côté du Cantal, on garde le moral après ces deux revers à l’extérieur et on croit toujours au dernier carré. On espère toujours jouer cette demi-finale. On reste tournés vers cette cinquième place qualificative. Si on n’y croit pas là, il faut tout arrêter. Oui, on y croit, insiste le demi de mêlée. Avec deux réceptions sur les trois dernières journées, alors qu’Albi et Biarritz se déplaceront deux fois, Aurillac garde ses chances.

Boisset décrypte le programme qui attend les Aurillacois : Sur les trois derniers matches, on en a deux contre des concurrents directs (Perpignan donc et un déplacement à Mont-de-Marsan, Ndlr), ils vont défendre leur place pour recevoir une demie à la maison et nous pour jouer la demie tout court. Bourgoin, aussi, ce sera un match difficile, surtout s’ils viennent jouer leur maintien. Ça va être accroché et je pense que la Pro D2 sera intéressante jusqu’à la fin. On va déjà se concentrer sur Perpignan."

Un Grand Chelem à domicile face au top 5 actuel ?

S’il parvient à l’emporter face à l’Usap, le Stade aurillacois aura réussi la performance de battre à domicile cette saison tous les membres du top 5 actuel. Seul Albi, sixième, est reparti victorieux de Jean-Alric. En tout cas, l’adrénaline est forcément présente quand il y a une belle carotte à aller chercher. Forcément ça donne du piquant à la fin de saison, confirme Paul Boisset.

Quand il y a quelque chose à jouer, c’est toujours mieux que quand on se retrouve dans le ventre mou, qu’on ne joue pas la qualification et qu’on est sûr de ne pas descendre. Ce sont les matches les plus intéressants à jouer. Il y a deux ans, on avait joué la qualification sur la dernière journée. Et Aurillac l'avait obtenue pour deux points. Pour sûr, deux ans plus tard, le Stade aurillacois signerait des deux mains pour revivre un scénario identique.