Biarritz a eu chaud, très chaud même

  • Bryn Evans, nouveau troisième ligne de Biarritz - 31 juillet 2014
    Bryn Evans, nouveau troisième ligne de Biarritz - 31 juillet 2014
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Très brouillon, Biarritz s'est fait une énorme frayeur et imposé par le plus petit des écarts face à Aurillac (16-15) pour son premier match en Pro D2.

Les Biarrots savaient que leur entrée dans le Pro D2 ne serait pas une mission aisée. Ils ont bien vu, face à Aurillac, que leur apprentissage prendrait du temps. Crispés à Aguiléra devant leur public, les Basques se sont fait très peur. Après quatre échecs de leurs buteurs face aux perches, c’est finalement Kévin Boulogne qui a libéré les siens à deux minutes du terme de cette rencontre très hâchée. La victoire, très courte et dans la douleur, (16-15) illustre les grandes difficultés des Biarrots, en manque de repères, mais également très indisciplinés. Le scénario du match est dur pour les Cantalous, dominateurs, même en infériorité numérique pendant 20 minutes de ce match.

Entre adaptation au Pro D2 et au nouveau système mis en place par Eddie O’Sullivan, il faudra bien du temps aux joueurs du Biarritz Olympique pour confirmer tout leur potentiel dans ce championnat. Pour ceux qui en doutaient, c’est bien là l’un des enseignements de cette première journée qui s’est donc conclue par une victoire basque face aux Aurillacois, sur la plus petite des marges (16-15). Une victoire acquise dans les derniers instants de la rencontre, grâce au pied de Kévin Boulogne mais surtout à la faute grossière du talonneur auvergnat remplaçant Leiataua, préalablement rentré sur le côté d’un ruck dans ses 22 mètres au pire moment (78e).

Indiscipline au sol, cafouillages balle en main

Si le principal est assuré avec quatre premiers points glanés à domicile par les coéquipiers de Benoit Baby (sorti à la pause), le nouvel entraîneur irlandais va avoir du travail dans les prochaines semaines. Crispés dès l’entame de match, les Biarrots ont commencé par jouer à l’envers, en offrant, au pied, un grand nombre de munitions aux Cantalous qui n’ont pas manqué d’occuper leur camp. Et de valider cette domination territoriale au pied (3-9, 16e). S’ils se sont offert le seul essai du match (19e) sur un beau travail de Gimenez lançant parfaitement son arrière Davies qui a fait la différence de ses cannes, les Basques ont néanmoins fréquemment cafouillé. Une indiscipline illustrée, d’abord, par toutes leurs fautes de main.

Même en supérioté numérique pendant 20 minutes de cette rencontre brouillonne, les hommes d’Eddie O’Sullivan n’ont jamais réussi à prendre l’ascendant sur leurs adversaires habitués aux joutes du Pro D2, notamment dans le jeu sol, autre point noir de l’après-midi pour le BOPB. Pis, ils ont même laissé les Aurillacois revenir à 14 contre 15 avant la pause (13-12, 34e), puis leur repasser devant (13-15, 49e) au profit de meilleures intentions au retour des vestiaires (comme sur l’ensemble de la rencontre en fait). Opportunistes en toute fin de match, les Biarrots n’ont donc pas vraiment impressionné ce dimanche entre inhabitude au jeu plus ralenti en Pro D2, mauvais choix, incapacité à mettre de la vitesse, et indiscipline. Reste qu’ils ont les quatre points que les Aurillacois se seraient bien vus leur chiper ce dimanche.

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