Aurillac en quête de régularité pour atteindre les sommets

  • Jacobus Kemp, le centre d'Aurillac
    Jacobus Kemp, le centre d'Aurillac
  • L'entraîneur des trois-quarts d'Aurillac, Thierry Peuchlestrade
    L'entraîneur des trois-quarts d'Aurillac, Thierry Peuchlestrade
Publié le Mis à jour
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Septième, le Stade aurillacois a réalisé une bonne phase aller. Mais pour espérer s’installer parmi les cinq premiers, il sait qu’il va devoir être plus constant dans ses performances. Samedi, il passe un vrai test à domicile face à Biarritz, deuxième, qui reste sur cinq victoires de rang.

Avant le début samedi de la phase retour de Pro D2, le parcours d’Aurillac à mi-saison est satisfaisant. Une victoire à Béziers, deux matchs nuls ramenés de Bourgoin et de Perpignan, une seule défaite à Jean-Alric face à Albi, le Stade aurillacois est septième, à trois points de Mont-de-Marsan, cinquième. On est largement dans les clous qu’on s’était fixés, indique Thierry Peuchlestrade, l’entraîneur des trois-quarts cantaliens. L’objectif qu’on voulait atteindre peut toujours l’être même si on n’est pas dans les qualifiables. On a soufflé le chaud et le froid, mais dans l’ensemble c’est une première phase réussie. On a fait des matches dont était très contents en termes de contenu, d’investissement et d’autres où on l’était un peu moins. C’est peut-être le manque de régularité dans la performance qui peut être gênant par moments.

Des défaites à l’extérieur face à des équipes de la seconde partie de tableau, Dax, Narbonne et Tarbes juste avant la trêve, empêchent notamment le club du Cantal d’être pour le moment parmi les qualifiables. Ainsi quand on demande à Jacobus Kemp ce qu’il faut souhaiter à Aurillac pour 2015, la réponse du trois-quarts centre est claire: Gagner un maximum de matchs et essayer de se rapprocher le plus près des cinq places pour se qualifier. Pour espérer se hisser dans le club des cinq, le club cantalien doit rééditer les performances qu’il a accomplies à domicile face à Montauban, Agen, Colomiers et Mont-de-Marsan. Et pourquoi pas à commencer par samedi face à Biarritz, deuxième, qui reste sur cinq succès consécutifs. C’est un match qu’on attend et qui nous tarde de vivre, indique Thierry Peuchlestrade. Il y a un petit côté excitant de jouer contre Biarritz, qui a été champion de France, qui était en Top 14 la saison dernière, un gros club du rugby français.

L'entraîneur des trois-quarts d'Aurillac, Thierry Peuchlestrade
L'entraîneur des trois-quarts d'Aurillac, Thierry Peuchlestrade

Peuchlestrade : "Ce serait un exploit de venir à bout de Biarritz"

Un BOPB qui n’a plus rien à voir avec celui qu’Aurillac a affronté et failli battre lors du premier match de la saison à Aguilera (16-15). L’entraîneur aurillacois toujours : C’est une équipe qui est entrée maintenant de plain-pied dans cette Pro D2. Elle a trouvé son rythme de croisière. Défensivement, elle est très au point. Ce serait signer un exploit que d’en venir à bout.Ce sera sûrement une équipe dans les cinq, si ce n’est pas première, à la fin de la saison, pense Jacobus Kemp.

Est-ce qu’une performance face à ce cador pourrait permettre de savoir si l’équipe est réellement taillée pour jouer le haut du tableau ? Thierry Peuchlestrade répond : Je ne sais pas car on n’est qu’à la mi-championnat, mais il est évident que ce serait un bon coup au niveau comptable et psychologiquement pour tout le groupe. C’est vraiment un gros match pour nous, ajoute Jacobus Kemp. Si on gagne ce week-end, on peut faire quelque chose, si on perd contre Biarritz à la maison, on sait que ce sera très difficile pour nous d’espérer de finir dans les cinq premiers.

Aurillac pourra compter sur le soutien de son fidèle public pour réaliser "l’exploit" et d’un engouement important autour de cette rencontre. Au-delà du club, c’est toute une ville, tout un département qui attend ce match, raconte Thierry Peuchlestrade. J’espère qu’on sera prêts et que l’on fera honneur à ce qu’on peut faire.

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