Merling: "Nous irons à Carcassonne rejouer ce match"

  • Vincent Merling - La Rochelle - 2011
    Vincent Merling - La Rochelle - 2011
  • Erasmus Jansen van vuuren - la rochelle lyon - 22 décembre 2013
    Erasmus Jansen van vuuren - la rochelle lyon - 22 décembre 2013
  • Uini Atonio - la rochelle lyon - 2013
    Uini Atonio - la rochelle lyon - 2013
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Voulant mettre fin à la polémique du match à rejouer face à Carcassonne, le président rochelais, Vincent Merling, le dit: son club ne fera pas appel.

C’est assis au bureau de son entreprise, à l’extérieur de La Rochelle, que le président de l’ASR nous a reçu ce lundi après-midi. Avec, avant tout, l’envie d’en finir avec l’affaire entre Carcassonne et le Stade rochelais. C’est pourquoi, mettant en avant le "respect des instances" et "l’environnement pollué" autour du club, Vincent Merling ne veut pas faire appel devant le CNOSF de la décision de la FFR de faire rejouer le match. En se tournant souvent vers le communiqué officiel diffusé samedi, il s’explique. Tout en évitant de lancer de polémique.

Quel sentiment vous laisse la décision de la FFR donnée vendredi soir, d’annuler celle de la LNR mais de faire rejouer ce match face à Carcassonne ?

Vincent MERLING: La commission de la Fédération s’est réunie, et elle a donné sa décision. Nous avons, à travers un communiqué, expliqué notre position. Aujourd’hui, la commission nous demande de rejouer ce match, contre notre volonté, puisque nous n’avons jamais été favorables à cette décision. Mais nous sommes respectueux de la décision des instances, et nous allons rejouer ce match. Nous nous rendrons à Carcassonne.

Vous ne ferez donc pas appel devant le CNOSF ?

V.M.: Je pense qu’à un moment, tout cela a suffisamment pollué notre environnement… La décision de la Ligue (de donner match gagné à Carcassonne, NDLR) était contestable en elle-même. Nous avons fait appel devant la commission de la Fédération. Elle a décidé de faire rejouer ce match. Nous respectons les instances. Cela ne veut pas dire que nous sommes d’accord, puisque je reste convaincu que nous avons gagné ce match, mais je ne veux pas encore polémiquer ! […] Le passé est ce qu’il est, et je n’ai aucun pouvoir là-dessus. Je ne veux plus entendre parler de ces deux jugements.

Nous verrons bien à la fin de la saison si cette décision nous a été préjudiciable ou non. Évitons les commentaires subsidiaires.
Erasmus Jansen van vuuren - la rochelle lyon - 22 décembre 2013
Erasmus Jansen van vuuren - la rochelle lyon - 22 décembre 2013

Avec trois matchs à disputer en deux semaines, y-a-t-il un risque de ne pas jouer toutes les rencontres à fond ?

V.M.: Il reste trois matchs, et nous les disputerons tous pour les gagner. Nous avons le désir profond de récupérer notre deuxième place, ce que nous ferons si nous remportons ces trois rencontres. Nous verrons bien à la fin de la saison si cette décision nous a été préjudiciable ou non. Évitons les commentaires subsidiaires.

Êtes-vous confiants quant à cette deuxième place que vous visez ?

V.M.: Vous savez, nous y sommes restés pendant 12 journées à cette position. Ce serait légitime d’y rester. Mais c’est un vœu sportif fait d’aléas et de difficultés. En Pro D2, toutes les équipes sont proches les unes des autres. Ce championnat est un long marathon que j’aime beaucoup. Et je suis très satisfait de nos performances, je pense que nous montons en puissance. […] Le résultat à Agen (défaite 33-18, NDLR) n’a pas eu de conséquences importantes mathématiquement parlant.

En interne, comment se gère une telle situation pour éviter d’impacter les joueurs ?

V.M.: Quand votre club est en difficulté, comme c’était le cas dans cette affaire, c’est au président et au directeur général de s’en occuper. Nous avons tout fait pour essayer que notre groupe sportif ne se trouve pas perturbé. Et je pense que c’est ce qu’il s’est passé chez nous.

On se prépare à monter, si sportivement on y arrive.

Vous n’avez donc aucune inquiétude concernant l’importante fin de saison qui approche ?

V.M.: Tout va bien au Stade rochelais (sourire) ! Tous les clignotants sont au vert. Les joueurs sont pleins d’enthousiasme. Nous continuons de consolider notre objectif de remonter en Top 14. Nous allons bientôt avoir un stade de 15 000 places. Dans cette situation positive, rien de grave ne peut nous arriver. On se prépare à monter, si sportivement on y arrive. Depuis la redescente (en 2011), nous préparons structures et budget du club avec l’objectif de rejoindre le Top 14 et s’y maintenir !

Disposez-vous de plus de chances de monter cette saison que les années précédentes ?

V. M.: C’est vrai que l’on a une belle opportunité cette année. Être le dauphin de Lyon reste notre objectif. Mais disputer une demi-finale à domicile sera déjà un beau cadeau pour nos supporters et nos partenaires. Ce sera un grand moment dans notre stade avant, je l’espère, un autre grand moment à Chaban-Delmas (en finale, à Bordeaux). Ce sera notre troisième demi-finale depuis notre redescente, et les structures que l’on bâtit au quotidien sont en évolution. Mais si nous devons rester en Pro D2, ce ne sera pas un calvaire. C’est un championnat merveilleux, et le rugby a besoin d’une Pro D2 forte.

Comment travaillez-vous à l’approche d’une fin de saison sans savoir à quel niveau vous évoluerez ?

V.M.: On a l’habitude de ça… Il n’y a pas de recette miracle. On se prépare avec deux solutions différentes: une pour le Top 14, une autre pour le Pro D2. C’est sûr que c’est plus intéressant d’être dans la situation du Lou qui a plus de temps, mais nous nous adaptons.

Uini Atonio - la rochelle lyon - 2013
Uini Atonio - la rochelle lyon - 2013
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