Comment La Rochelle va-t-elle gérer son calendrier démentiel ?

  • Arthur Cestaro - Pau La Rochelle - 29 septembre 2013
    Arthur Cestaro - Pau La Rochelle - 29 septembre 2013
  • Uini Atonio - la rochelle lyon - 2013
    Uini Atonio - la rochelle lyon - 2013
Publié le Mis à jour
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En attendant la décision du CNOSF dans l’affaire du match entre l’US Carcassonne et l’ASR ce mardi, les Maritimes préparent normalement leur déplacement à Carcassonne, pour ce mercredi 7 mai. Ils disputeraient ainsi leur deuxième de trois rencontres en huit jours. Une situation forcément compliquée à gérer à un peu plus d’une semaine des phases finales. Explications.

Dans cette "affaire" entre Carcassonne et La Rochelle, un appel en chasse un autre. Après le jugement de la LNR, puis la décision de la commission de FFR, c’est maintenant le comité national olympique qui doit mettre un point final - ce mardi - aux suites d’un match dont personne n’est d’accord sur le moment où il s’est justement fini. Depuis l’appel (suspensif) déposé par l’USC devant le CNOSF, on ne sait pas si la rencontre se disputera bien de nouveau demain, mercredi 7 mai, comme décidé par la LNR. Pourtant, alors que les dirigeants des deux clubs seront entendus à Paris ce mardi après-midi, sur les bords de l’Atlantique, on se prépare à rejouer dans l’Aude comme prévu depuis une semaine.

Ribeyrolles: "Il n’y aura pas de surprise"

"On a écouté la décision de la commission d’appel de la Fédé, on fait notre boulot, on se prépare donc pour rejouer, confirme le co-entraîneur Fabrice Ribeyrolles. Pour nous, il n’y aura pas de surprise". L’ASR a même planifié son départ mercredi matin. Il faut dire qu’avec trois matchs en huit jours, juste avant les phases finales du Pro D2, l’emploi du temps des Maritimes est millimétré cette semaine. "Notre semaine est perturbée, le planning serré, détaillé et précis", confirme le coach. Après la défaite à Tarbes, dimanche, les Maritimes devraient en effet enchaîner à Carcassonne mercredi, puis à domicile, dimanche contre Lyon. Avec pour objectif de récupérer leur deuxième place à Agen, deux points devant mais avec un match de plus. "Nous avons été deuxièmes le plus longtemps, nous voulons y rester", insiste l’entraîneur.

Pour assurer cet objectif, la fin de saison des Rochelais passe par deux victoires. Malgré les changements de circonstance dans l’effectif. L’entraîneur des arrières avalise. "On ne peut pas demander aux joueurs de disputer trois fois 80 minutes en si peu de temps. On avise en fonction du temps de jeu et des bobos". La peur de la blessure se fait sentir. "Nous gérons notre groupe en bonne intelligence. La santé des joueurs est primordiale. On a un effectif de qualité, mais on n’est jamais à l’abri. Neuf de nos joueurs ont déjà été opérés cette saison". Trois Charentais étant sortis touchés en cours de match contre Tarbes (défaite 22-16), la gestion afin d’éviter les blessures revient d’autant plus souvent dans la bouche de Fabrice Ribeyrolles. "L’an dernier, Loann Goujon et Kini Murimurivalu s’étaient blessés juste avant la demie…", se souvient-il. Raison de plus pour éviter de casser les joueurs et les garder frais.

"Ca fait jouer la concurrence"

Alors, faut-il attendre une grosse rotation, coach ? "On s’adapte en fonction des phases de récupération et de travail, coupe Ribeyrolles. Nous présenterons une équipe compétitive pour gagner et proposer un jeu de qualité". Aux yeux du staff rochelais, pas question d’envoyer une équipe complètement remaniée dans la cité médiévale, même si le XV de départ affiché à Tarbes, proche de l’équipe-type du moment, ne sera pas reconduit. Mais, pour les entraîneurs de l’ASR, une autre "problématique" est à prendre en compte: dimanche, les Espoirs du club joueront leur finale contre le Racing Metro. Depuis plusieurs jours, l’organisation des deux groupes est forcément au cœur des discussions dans les couloirs du stade Marcel-Deflandre.

"Certes, notre effectif est riche, mais il faudra enchaîner, poursuit l’entraîneur. On ne peut pas mettre 69, ou même 46 noms sur ces feuilles de matchs". Fabrice Ribeyrolles évoque ainsi une "sauce interne" pour permettre au groupe d’arriver le plus compétitif possible en demi-finale, le 18 mai. Et de brouiller les cartes. "Certains pourront doubler à Carcassonne et ne pas jouer contre Lyon, d’autres pourront disputer 40 minutes sur chacun des deux derniers matchs… Nous avons plein de possibilités". A l’entraînement, le groupe sera ainsi divisé à plusieurs reprises pendant la semaine, entre récupération et travail, sous une forte surveillance médicale. "Les joueurs se croisent, mais c’est notre travail de tout bien calibrer pour que tout le monde ait, au final, la même charge de travail et de récupération", explique Ribeyrolles. Et de conclure sur l’aspect "positif" de ce match en plus: "ça fait jouer la concurrence".

Uini Atonio - la rochelle lyon - 2013
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