Batlle: "Ne pas aller à Pau la fleur au fusil"

  • Armand Battle - perpignan - 23 février 2013
    Armand Battle - perpignan - 23 février 2013
Publié le
Partager :

Passé de Perpignan à Colomiers pour gagner du temps de jeu, l’ailier Armand Batlle est en passe de réussir son pari : titulaire à onze reprises sur onze matchs joués, il a marqué quatre essais et se satisfait de la bonne dynamique de son club. Mais se méfie du déplacement à Pau, ce week-end.

Auriez-vous pensé vaincre Aurillac avec un tel écart (50-3, N.D.L.R) ?

Armand BATLLE: Pas du tout. Nous savions qu’Aurillac, qui restait sur deux défaites consécutives, venait à Colomiers dans un esprit de revanche. Et franchement, cette équipe nous avait impressionné à la vidéo. Nous sommes entrés sur le terrain avec la trouille au ventre, d’autant que nous avions déjà grillé notre joker à domicile en perdant dans les dernières minutes contre Lyon. Mais tout s’est finalement bien passé : nous sommes bien entrés dans le match, mais surtout, nous avons su maintenir notre effort, contrairement à nos précédents matchs. C’est certainement notre match le plus abouti.

En dominant de telle manière le demi-finaliste du précédent exercice, Colomiers ne peut plus se cacher...

A.B.: Mais nous ne nous cachons pas ! (rires) Nous nous savions plus attendus que l’année dernière, et cela risque de continuer. Mais l’objectif du club reste clair : assurer le maintien le plus rapidement possible, et ensuite, advienne que pourra. Mais il faut se méfier : il y a tellement de surprises dans ce Pro D2... le week-end dernier l’a encore montré : Albi qui gagne à Bourgoin, Bourg-en-Bresse à Carcassonne...

Lors des deux dernières saisons, les derniers déplacements de Colomiers à Pau se sont soldés par des scores lourds (30-3, 60-12...). Êtes vous conscients du danger ?

A.B.: Tout à fait. Pour tout dire, les joueurs qui étaient là l’année dernière m’en ont parlé. Ils m’ont dit qu’ils avaient chargé. Il faut toutefois préciser que le contexte était différent l’année dernière : le maintien était presque assuré, et l’équipe y était allée avec un effectif remanié, un peu en roue libre... il ne faudra surtout pas aller à Pau la fleur au fusil. Une grosse défaite gâcherait notre bonne dynamique de trois victoires.

Êtes-vous satisfait de votre choix d’avoir quitté l’Usap ?

A.B.: Oui, même si ce fut difficile de le faire. Je suis Catalan, j’ai joué pendant dix ans à l’Usap... ce fut difficile. Il me restait un an de contrat, mais je manquais de temps de jeu. Ici, tous les voyants sont au vert : je joue, je ne me blesse pas, alors tout va bien ! Il m'a fallu un temps d’adaptation au début, pour me familiariser avec mes nouveaux partenaires, mais aujourd’hui c’est réglé. Le club prône un jeu de mouvement dans lequel je me régale. Et puis vous savez, Colomiers c’est un peu la mafia catalane ! Le président est catalan (Alain Carré est même l’oncle de Nicolas Mas, ndlr.), les entraîneurs sont catalans, et j’ai retrouvé des joueurs, comme Yoann Vivalda, avec qui j’ai joué à Perpignan. L’intégration a donc été très rapide !

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?