Brive, à une marche du bonheur

Par Rugbyrama
  • Namy - Brive Aurillac - 12 mai 2013
    Namy - Brive Aurillac - 12 mai 2013
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Plus puissant et efficace en attaque, Brive s'est qualifié pour le finale d'accession en battant Aurillac (30-14). Il disputera la montée en Top 14 contre Pau.

Cela faisait bien longtemps qu’Amédée-Domenech n’avait pas connu pareil ivresse. Jour de derby oblige, l’enceinte corrézienne avait fait le plein pour la fête régionale du rugby. L’ogre briviste, descendu de l’échelon supérieur, face au voisin cantalien, troisième plus petit budget de Pro D2. Malgré l’étendue du score final (30-14), la différence entre le grand favori et l’outsider était bien mince dans une rencontre aussi spectaculaire qu’engagée.

Car les Brivistes se sont longtemps fait peur. Malmenés dans l’engagement par des Cantaliens le couteau entre les dents sur chaque impact, ils voyaient même la partie prendre un très mauvais tournant lorsque Ratu ramenait les deux équipes à égalité 14-14 peu avant l’heure de jeu (57e). A ce moment-là, le rêve de finale était permis pour le Stade aurillacois. Mais dans les grands rendez-vous, le panache et la générosité ne suffisent pas toujours à combler le manque d’expérience. Et le rêve ne dura qu’une poignée de minutes.

Noon marque sur son premier ballon

A peine entrée en jeu, le centre Jamie Noon concrétisait une belle séquence de jeu impulsée par la vista au pied de Sola et aplatissait dans l’en-but aurillacois sur son premier ballon (61e). Un beau cadeau d’adieu pour celui qui ne portera plus le maillot blanc et noir l’an prochain, et sans aucun doute le tournant de la rencontre, alors que le cinquième de Pro D2 bousculait son voisin corrézien depuis près de quinze minutes. Mais contrairement à son adversaire, le CABCL possède plusieurs éléments ayant l’expérience du plus haut niveau qui lui ont permis de tenir dans ses moments faibles au plus fort de la tempête (56e, 65e), et d’être réaliste lorsque l’opportunité de scorer se présentait. Des éléments précieux dans les matchs capitaux, à l’image de Julien Caminati, décisif sur le premier essai briviste (27e), où encore Ryan Swanepoel, auteur du drop assassin pour Aurillac en fin de match (71e).

En dépression post descente de Top 14 une bonne partie de la saison, le CABCL s’est longtemps cherché avant de prendre son envol au début du mois de février et réaliser un enchainement fantastique de onze victoires sur les douze derniers matchs, dont sept d’affilée, série en cours. Une dynamique impressionnante sur laquelle les Brivistes entendent surfer encore un peu. Ils ne sont plus qu’à quatre-vingt minutes de leur rêve: retrouver une élite française qu’ils ont quitté il y a tout juste un an. L’ultime obstacle se nomme Pau…la dernière équipe à les avoir battus cette année (12-9, lors de la 24e journée). Le destin, sans doute.

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