Brive: Les clés du paradis

Par Rugbyrama
  • Joie Riaan Swanepoel - brive aurillac - 12 mai 2013
    Joie Riaan Swanepoel - brive aurillac - 12 mai 2013
Publié le Mis à jour
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Vainqueurs d'Aurillac en demi-finale d'accession au Top 14 ce dimanche (30-14), les Brivistes sont portés par une dynamique de succès impressionnante. Et un an après avoir quitté l'élite, ils auront l'occasion de la retrouver dimanche, à Bordeaux, face à Pau.

"C'est quelque chose dont je me souviendrai toute ma vie. Je remercie de tout mon coeur le public et le club". Les propos sont signés Retief Uys, le deuxième ligne sud-africain de Brive, qui disputait ce dimanche son ultime match à Amédée-Domenech car il prendra sa retraite en fin de saison. Tout comme Jamie Noon, auteur du deuxième essai des siens une minute après son entrée en jeu. "Nous avons une chance de réaliser notre objectif du début de saison, à savoir la remontée en Top 14, se réjouit l'Anglais. J'espère qu'on va la saisir." Un an après avoir quitté l'élite, le CABCL est à quatre-vingts minutes de la retrouver. "C'est fort, estimait dimanche soir Nicolas Godignon, l'entraîneur en chef. J'en ai encore plein les yeux." Quelques minutes après le succès de son équipe à domicile face à Aurillac en demi-finale d'accession. Succès logique et mérité malgré les frissons parcourus dans les rangs corréziens quand le visiteur est revenu à 14-14 à l'heure de jeu. "Nous n'avons pas paniqué", se contente Arnaud Mela.  

Caminati: "On n'a rien gagné"

Effectivement, les Brivistes sont restés sereins. Sûrs de leurs forces pour reprendre l'avantage et assurer leur qualification pour la finale. "C'était serré et il n'y avait pas beaucoup d'écart entre les deux équipes, note Didier Casadéi, en charge des avants. Mais depuis deux mois, la nôtre est en progrès et, si je veux d'abord rendre hommage aux Aurillacois, le fait de jouer à domicile était un vrai avantage." Un privilège arraché grâce à une deuxième partie de phase régulière quasi-parfaite. Sur les douze dernières sorties, le CABCL ne s'est incliné qu'à une seule reprise. "C'est vraiment magnifique, pose Godignon. Quand je repense aux trente-cinq points encaissés à Carcassonne en tout début de saison ou à la défaite à la maison contre cette même équipe de Carcassonne au retour en janvier. Ces revers avaient fait mal à la tête. Mais à force de travail et d'écoute, ce groupe s'est relevé."  

Aujourd'hui, le groupe corrézien s'est si bien relevé qu'il s'est offert le droit de disputer une finale face à Pau, l'autre formation en forme de la fin de saison du Pro D2. La seule qui ait battu Brive depuis début février. "Je crois qu'on mérite d'être là, mais Pau le mérite tout autant", reconnaît Godignon. "Je ne pensais pas revoir la possibilité d'accéder au Top 14 de suite, se félicite le président Jean-Jacques Bertrand. Il reste une dernière marche mais c'est la plus dure à gravir." Et désormais, les troupes brivistes n'ont plus que ça en tête. "Je répète qu'on n'a rien gagné, clame Julien Caminati. Remporter une demi-finale, c'est très bien. Mais si c'est pour être nul la semaine suivante en finale, cela ne sert à rien."

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