Petitjean: "Le plus important de la saison"

Aprèss’être déplacé chez le leader grenoblois, Aurillac reçoit Narbonne, une équipe mal classée. Comment enchaîne-t-on deux matches aux contextes complètement différents  ?

Maxime Petitjean  : Nous sommes allés à Grenoble sans aucune pression. Ils étaient les favoris. Ce week-end, c’est certainement le match le plus important de la saison pour nous. Ce ne sera pas facile. On sort de deux matches plutôt encourageants, à La Rochelle et à Grenoble, où nous avons réussi à mettre notre jeu en place. Il va falloir faire les mêmes choses et tenter de jouer libérés. Le groupe est mobilisé et nous avons bien bossé depuis le début de la semaine. Il faut continuer à préparer ce match et jouer le plus sereinement possible.

Est-ce plus dur de disputer ce genre de confrontation  ?

M.P.: C’est surtout l’enjeu qui est dur. Je pense que Narbonne est un peu dans la même situation que nous. On l’a vu à la vidéo, c’est une équipe qui envoie pas mal de jeu. Ils ne sont certainement pas à leur place. Ils sont dans une spirale négative et ce n’est jamais évident de se sortir de là. C’est une équipe que nous respectons. Ca va être un match très compliqué. Il faudra bien rester sur nos gardes et faire le meilleur match possible.

En cas de succès, peut-on dire qu’Aurillac aura fait un pas important vers le maintien  ?

M.P.: Je pense oui, car les Narbonnais seraient alors à dix points de nous. C’est sûr que ce serait un bon pas en avant. Ca nous ferait du bien dans les têtes. Nous pourrions jouer un peu plus libérés dans la suite du championnat. Si on perd, ils vont revenir sur nous, et cela nous remettrais la tête au fond du seau.

Quel type de jeu comptez-vous mettre en place  ?

M.P.: Il faut qu’on continue sur ce qu’on a fait depuis le mois de janvier. C'est-à-dire envoyer du jeu. La pression sera sur nous, ça va être à nous de faire le jeu, c’est sûr et certain. Depuis le début de la saison, nous avons un peu de mal à nous lâcher à la maison. On fait vraiment des bons matchs à l’extérieur, mais on a du mal chez nous. J’espère qu’on va réussir à mettre notre jeu en place.

Comment le groupe vit-il cette saison compliquée  ?

M.P.: Pas trop mal. Nous avons eu beaucoup de changements. Un nouveau coach est arrivé, il y a eu beaucoup de départs et d’arrivées. Il faut du temps pour que la machine se mette en route. Mais nous sommes en train de prendre nos marques, on sait ce qu’on est capable de faire. Si on perd ce week-end, peut être que le discours ne sera plus le même. Pour l’instant, il y a une très bonne ambiance. Nous sommes optimistes, même s'il ne faut jamais être trop sûr de soi.