Mirande: "On peut être fiers de nous"

Par Rugbyrama
  • Sylvain Mirande - Dax Mont de Marsan - 20 mai 2012
    Sylvain Mirande - Dax Mont de Marsan - 20 mai 2012
Publié le Mis à jour
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Dimanche, Dax a été éliminé par Montt-de-Marsan en demi-finale du Pro D2 (20-24) au terme d'un derby à suspense. Malgré deux essais du centre Sylvain Mirande, les Landais ont effectué une trop mauvaise entame pour l'emporter. Mais l'ancien Montpelliérain restait positif après la rencontre.

Quelle est votre sentiment après cette courte défaite ?

Sylvain MIRANDE : C'est mitigé. On était près et loin à la fois... Il faut féliciter les Montois qui ont réalisé une grosse performance. Ils ont fait exactement le match qu'il fallait. En première mi-temps, ils ont su s'appuyer sur le vent, nous faire jouer chez nous et nous pousser à la faute. Ils nous ont beaucoup gênés dans les zones rucks, où l'équipe s'est montrée trop défaillante. On savait que ce serait une clé du match et on est passé à côté. Malgré tout, le groupe n'a rien lâché, ce qui témoigne des valeurs qui l'habitent. Forcément, tout le monde est déçu d'être éliminé. Nous étions venus pour gagner et passer à côté d'une finale pour quatre points, c'est dur. Mais restons optimistes pour le futur.

Alors que le match semblait joué à l'heure de jeu, quand Mont-de-Marsan menait 21-3, vous êtes revenus à 21-13 puis 24-20. Avez-vous cru à la victoire à ce moment ?

S.M. : En deuxième mi-temps, nous avions l'appui du vent, qui était primordial. Il fallait marquer rapidement pour recoller au score et essayer de l'emporter. Mais il faut avouer que mon carton jaune (40e) nous a fait du mal puisque Mont-de-Marsan a inscrit un essai à quinze contre quatorze (Mazzonetto, 47e). C'est d'autant plus exceptionnel d'avoir réussir à revenir après... Nos libérations de balle étaient plus rapides sur la fin, c'est ce qui m'a permis de marquer ces deux essais. Les avants ont encore effectué un très gros travail en conquête. C'est dommage que ça n'ait pas suffi.

Où êtes-vous allé chercher les ressources pour revenir ainsi dans la rencontre ?

S.M. : On s'est dit qu'il n'y avait plus rien à perdre. Le Stade montois menait 14-0 à la mi-temps, 21-3 à la 60e.... Alors chacun savait qu'il fallait tout donner et ne plus faire de calculs. Nous avons continué à jouer, c'est ce qui nous a permis de refaire notre retard.

Ce scénario incroyable rend-il cette défaite d'autant plus difficile à encaisser ?

S.M. : Perdre en demi-finale est toujours douloureux... Mais je préfère perdre de cette manière plutôt que d'avoir pris quarante points et ne pas avoir existé sur la rencontre. On peut être fiers de nous. Je suis sûr que l'équipe a posé, lors de cette demi-finale, les bases de quelque chose de fort. C'est le début d'une belle aventure.

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