Landreau veut rester à Grenoble

Annoncé avec insistance pour remplacer Yannick Bru aux commandes des avants toulousains, Fabrice Landreau serait-il déjà parti... pour rester à Grenoble ? C’est en tout cas ce que le technicien a déclaré mercredi dans une interview accordée à la presse locale grenobloise, GreNews: "Je cherche à m’inscrire dans la durée avec le FCG. Ces bruits peuvent déstabiliser un effectif. Je le répète: les dirigeants toulousains ne m’ont jamais contacté. J’ai un projet avec Grenoble. Je compte y rester. Je pense que ça marche sur un cycle de cinq ans. Ça fait trois ans que je suis ici". Une déclaration on ne peut plus claire, qui souligne toute la détermination de l’ex-Parisien à mener son projet à bien dans l’Isère. Bien sûr, ce dernier reconnaît aussi que l’échec sportif pourrait changer la donne, et ainsi il poursuit: "si cette année ou l’année prochaine on n’arrive pas à décrocher la montée, il sera temps de mettre du sang neuf. Mais on n’en est pas là".

Des projets en cours

Revenu en 2009 en tant qu’entraîneur dans le club qui l’avait révélé en tant que joueur (de 1992 à 1997), Landreau rappelle qu’il voulait "vivre une véritable aventure humaine", et mesure le chemin effectué depuis: "Quand je suis arrivé, le club était onzième. La première saison, on a terminé sixième, puis second l’année passée. Avec le staff, on construit, on bâtit. C’est long, ça prend du temps. Depuis trois ans maintenant, avec tout le monde on avance".

Le technicien évoque également les projets en cours, notamment celui du projet de l’agrandissement du stade Lesdiguières: "Je pense que c’est important d’adapter les structures. Le Stade des Alpes n’est pas pour le rugby. Les vestiaires sont mal façonnés, ce n’est pas idéal à l’intérieur. Le projet Lesdiguières est important. Être propriétaire de son stade, je pense que c’est primordial aujourd’hui. Pour le moment, avec les moyens dont on dispose, on fait du bricolage. Le nouveau Lesdiguières doit être, plus qu’un stade, un véritable lieu de vie. Pas un endroit où on vient juste le samedi ou le dimanche. Je pense même que ça sera un facteur de performance, de confort, pour les joueurs". Le technicien grenoblois ne semble donc pas disposé à quitter l’Isère et abandonner les projets en cours...