Bourgoin, c’est officiellement fini

Par Rugbyrama
  • Groupe Bourgoin - 1 octobre 2011
    Groupe Bourgoin - 1 octobre 2011
Publié le Mis à jour
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Après avoir auditionné les dirigeants de Bourgoin mercredi, le CNOSF a décidé de donner un avis défavorable au maintien du club en Pro D2. Après avoir fait appel de la décision de la DNACG de les rétrograder en Fédérale 1 suite à des problèmes financiers, le CSBJ va devoir étudier d'autres recours.

L’appel du club auprès du CNOSF ressemblait, il est vrai, plus à un chant du cygne qu’à un véritable espoir de survie. La relégation du CS Bourgoin-Jallieu en Fédérale 1 est désormais officielle. Et il n’aura finalement fallu que trois jours au CNOSF (Comité National Olympique et Sportif Français) pour rendre son verdict, alors que l’organe de dernière instance s’était initialement donné plus d’une semaine de réflexion.

Bourgoin est donc rélégué en Fédérale 1. L’information est confirmée sur le site du club: "Le club a eu connaissance d'un avis défavorable du CNOSF (Comité National Olympique et Sportif Français)". Avant d’affirmer, une énième fois, sa volonté de ne pas lâcher le morceau. "A réception des motifs de cette décision, qui ne sont pas connus à cet instant, le conseil d'administration du CSBJ RUGBY se réunira pour examiner les voies de recours à sa disposition, étant précisé que le club ciel & grenat est toujours animé d'une volonté de faire valoir ses droits".

Prononcée par plusieurs institutions de divers horizons, la relégation du club isérois semble pourtant presque inévitable. D’autant que la timing et la date avancée ne laissent que peu de place à un maintien inespéré, qui chamboulerait toute l’organisation du Pro D2.

Avec sa rétrogradation administrative dans le monde de la Fédérale, le club ferme une page aussi glorieuse qu’atypique. Petite ville de 30 000 habitants à peine, Bourgoin avait su exister au plus haut niveau du rugby français et même atteindre la finale du championnat de France en 1997, grâce à une formation d’exception. Florian Fritz, Julien Bonnaire, Morgan Parra, Stéphane Glas, Benjamin Boyet, Yann David, Julien Pierre, Lionel Nallet ou Pascal Papé... Autant de joueurs découverts sous le maillot ciel et grenat qui ont ensuite brillé de mille feux loin de l’Isère.

L’heure est désormais à la reconstruction. Un exemple dont ils pourront peut-être s’inspirer: celui du voisin grenoblois, relégué administrativement en 2005 et qui retrouve, cette année, les lumières du Top 14. Mais que la pente est longue et abrupte.

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