Labit: "Les phases finales me manquent"

Par Rugbyrama
  • Christian Labit Carcassone Pro D2
    Christian Labit Carcassone Pro D2
Publié le Mis à jour
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Premier club professionnel à avoir repris le chemin de l'entraînement, Carcassonne cultive un savant mélange d'ambition et d'humilité, qui lui a permis de réussir avec mention sa première année en Pro D2. Pour Christian Labit, cette deuxième saison doit être celle de la confimation.

Tout d'abord, comment s'est passée la reprise?

Christian LABIT : Très bien. Pour l'instant, le travail est uniquement basé sur le physique, avec les 17 joueurs déjà sous contrat chez nous l'an passé. Les recrues attaqueront le 1er juillet. Et même si c'est un peu dur physiquement pour certains, les joueurs sont assez dynamiques et heureux de revenir, de se retrouver et de repartir dans une nouvelle aventure.

Le recrutement est-il bouclé ?

C.L. : En théorie, oui. On se donne tout de même une marge de manœuvre pour un joueur supplémentaire, si j'en ressentais le besoin dans les semaines à venir.

Vos collègues entraîneurs de ProD2 vous présentent comme une des équipes à surveiller l'an prochain, pour votre deuxième saison seulement à ce niveau. Qu'est-ce que cela vous inspire ?

C.L. : Premièrement, cela fait plaisir. Cela prouve qu'on a mouillé le maillot sur tous les terrains de France, avec nos qualités et nos valeurs. Cela nous a permis d'exister, et surtout d'être respectés par les équipes que nous avons déjà rencontrées. Cela fait de nous, aujourd'hui, une équipe moins "promue", mais beaucoup plus crainte, difficile à manœuvrer et même à battre.

Quelle est la force de ce groupe ?

C.L. : J'ai pris l'équipe il y a quatre ans en Fédérale 2. J'ai réussi à apporter à ce club une volonté de tout le temps gagner. Je suis quelqu'un qui n'accepte pas de perdre. Cet esprit rejaillit sur les garçons. Ils n'acceptent plus la défaite non plus. Il y a une dynamique, un enthousiasme qui nous permettent de battre des équipes supposées meilleures que nous.

Avez-vous déjà fixé des objectifs pour l'an prochain ?

C.L. : Le club est déjà heureux de s'être maintenu, et d'avoir été quatrième jusqu'à la fin de la première phase. Ensuite, pour l'an prochain, j'aimerais jouer les demi-finales. Pour le club, qui le mérite réellement. Pour tous les gens qui travaillent dans l'ombre aussi. Et puis parce qu'on s'habitue aux phases finales ! Ce parfum si particulier m'a manqué, comme il manque aux joueurs qui ont en vécu toutes les saisons pendant trois ans, aux niveaux fédéraux. Mais attention, ce n'est que mon objectif et celui du groupe. Il n'y a pas de pression du club. J'ai la chance de travailler avec un président (Frédéric Calamel, NDLR) qui est avant tout un ami. Nous n'avons pas une relation président-entraîneur traditionnelle.

Comment jugez-vous le Pro D2 de l'an prochain ?

C.L. : Il sera une nouvelle fois très difficile. Bourgoin et La Rochelle, qui descendent, semblent au-dessus, tout comme Mont-de-Marsan et Grenoble. Mais il reste une cinquième place qualificative, qu'on se disputera avec deux ou trois autres équipes.

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