Petitjean : "Albi est supérieur"

Par Rugbyrama
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Malgré la défaite à domicile contre Narbonne, le week-end passé, alors que les Cantaliens pouvaient s’emparer provisoirement de la première place, l’ouvreur Maxime Petitjean, revenu au club cette saison, assure que son équipe reste ambitieuse avant d’aller défier le leader albigeois (dimanche, 15h).

Le week-end dernier, vous vous êtes inclinés pour la première fois de la saison à domicile contre Narbonne. Avez-vous digéré cette défaite ?

Maxime PETITJEAN : C’est une grosse déception, c’est clair. Avant tout parce qu’il s’agissait d’une rencontre à domicile et que nous avions à cœur de rester invaincus à la maison. Mais il faut bien avouer que nous sommes tombés sur une excellente équipe de Narbonne. Et franchement, sur la physionomie du match, il n’y a pas grand chose à dire malheureusement… Mais la frustration de ce revers a été bien évacuée.

Le fait d’avoir l’occasion de prendre provisoirement la première place du classement en cas de victoire a-t-il pu inhiber votre équipe ?

M.P. : Je ne sais pas trop. Il est vrai que dans la semaine, nous nous étions dit que la possibilité d’être leader l’espace d’un instant (en attendant le résultat d’Albi-Lyon le dimanche, NDLR) existait. Mais je ne crois que ce soit la principale explication de notre contre-performance. Nous n’avons pas été pris dans le combat mais avons commis beaucoup trop de fautes individuelles. C’est avant tout des défaillances personnelles qui sont la cause du revers. Au-delà, nous n’avons pas eu de ballon en touche.

Craignez-vous que cette défaite marque un coup d’arrêt pour vous ?

M.P. : Sincèrement, j’essaye de ne pas y penser. Nous étions sur une dynamique de cinq victoires de rang… Perdre à la maison ne nous met pas dans les meilleures dispositions pour débuter une série qui s’annonce compliquée (quatre déplacements à Albi, Mont-de-Marsan, Tarbes, Dax pour une réception de Grenoble, NDLR). Il faut donc vite se remobiliser.

Surtout avant un déplacement sur le terrain du leader…

M.P. : Exactement. Nous sommes conscients que dimanche, ce sera un match difficile. C’est le choc, le premier contre le deuxième mais Albi est une très belle équipe et mérite sa place de leader. Actuellement, les Albigeois sont supérieurs à nous. Mais nous pouvons rivaliser avec les meilleurs. Nous allons vraiment essayer de réaliser une belle prestation pour faire oublier notre revers à domicile.

Quels sont les ingrédients pour espérer l’emporter à Albi ?

M.P. : Il faudra avoir une grosse conquête tout d’abord et ne pas êtres pris dans le combat. Ensuite, nous devrons avoir un bon jeu au pied d’occupation. Enfin et surtout, il faudra se montrer très réaliste et efficace.

La défaite contre Narbonne vous confie-t-elle à nouveau au statut d’outsider du Pro D2 ?

M.P. : Cette saison, l’objectif du club a toujours été et reste de finir dans les cinq premiers pour disputer les phases finales. A mon sens, on ne parle pas forcément beaucoup d’Aurillac mais du coup, nous n’avons pas plus de pression que cela sur les épaules…

Cela fait plusieurs saisons qu’Aurillac réalise un excellent départ avant de s’écrouler dans la deuxième partie de saison. N’avez-vous pas peur que l’histoire se reproduise ?

M.P. : C’est vrai. Il y a deux ans, je me rappelle que le club était premier au bout de dix journées avant d’enchaîner neuf revers d’affilée. J’espère que nous ne ferons pas les mêmes erreurs et qu’il ne se passera pas la même chose (sourire). Mais je pense que le groupe est meilleur que les saisons précédentes. La politique du club a été de stabiliser l’effectif en place en le renforçant par quelques recrues. En ce sens, le groupe a progressé.

Justement, vous aviez quitté Aurillac en 2005 (il a joué à Brive et Dax, NDLR) avant d’y revenir cette saison. En quoi le club a-t-il évolué ?

M.P. : Il a franchi un cap. Surtout depuis l’arrivée de Pierre-Henry Broncan (au début de la saison 2009-2010, NDLR) à la tête de l’équipe. Il a apporté un professionnalisme qui n’existait peut-être pas avant. Mais en général, cela n’a plus rien à voir. Avant, nous nous entraînions que vers 17h30 ou 18h quand certains joueurs sortaient de leur boulot. Aujourd’hui, tous sont professionnels. Au niveau des infrastructures en revanche, c’est toujours pareil. On galère un peu mais on fait avec… Et puis, les résultats sont quand même au rendez-vous.

Vous avez connu le Top 14 avec Brive et Dax. Rêvez-vous de le retrouver avec Aurillac ?

M.P. : Evidemment. Je suis un compétiteur et j’ai donc envie de rejouer le plus rapidement possible en Top 14. Si je peux le faire avec Aurillac, ce serait vraiment génial. Mais il faut garder les pieds sur terre. Nous sommes encore très loin d’une éventuelle accession. Si déjà, nous pouvons rester dans le haut de tableau, ce sera très bien.

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